L’Arabie Saoudite a décidé d’ordonner le blocage de l’application Messenger de Facebook, comme elle l’avait déjà fait avec celle de sa filiale WhatsApp. L’application concurrente Viber est également bloquée dans la monarchie pétrolière, alors que d’autres comme Tango et Line restent pour le moment autorisées dans le pays.
Selon l’agence de presse ANI, le blocage de Facebook Messenger aurait été décidé pour protéger le secteur des télécommunications saoudien, que les autorités locales estiment victimes de concurrence déloyale. « Le service a été banni parce qu’il échoue à respecter les régulations », explique-t-on du côté des officiels.
Le discours n’est pas nouveau, ni réservé aux seuls régimes dictatoriaux ou autoritaires. En fin d’année dernière, un juge du Brésil avait fait couper l’accès à WhatsApp pour les mêmes raisons de protection des opérateurs télécoms, dont les services de téléphonie font l’objet d’une régulation à laquelle les services de VoIP échappent — le service a aussi été coupé plus récemment, à cause de son chiffrement des données, avant d’être rétabli dès le lendemain.
Désormais proposé comme une application indépendante de Facebook, Messenger est utilisé par 800 millions d’internautes dans le monde. Selon Internet World Stats, plus de 12 millions d’internautes utiliseraient Facebook en Arabie Saoudite.
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