Lors d’un déplacement au Japon, le président de la MPAA a de nouveau défendu le principe de la riposte graduée comme réponse au téléchargement illégal sur Internet. Devant une audience triée sur le volet, composée d’officiels du gouvernement japonais, de réalisateurs, de représentants des médias et de l’industrie du disque, Robert Pisano a invité le Japon à adopter une échelle de sanctions contre les internautes accusés d’enfreindre la propriété intellectuelle.
« Nous savons que ça ne peut pas être la seule et unique approche du problème ; il y a des problématiques culturelles et pratiques qui nécessitent des approches différentes d’un pays à l’autre ou d’une région à l’autre. Mais ce que nous pensons, c’est que la croyance de base qui sous-tend nos efforts doit être la même » a déclaré Robert Pisano, dans des propos repris par The Hill.
« La responsabilité et la conscience individuelles sont essentielles si nous voulons continuer à progresser » a-t-il ajouté. En d’autres termes, qu’importe si la riposte graduée est la panacée contre le piratage sur Internet. L’important, selon le directeur de la MPAA, est que l’ensemble des gouvernements avance au même rythme et dans la même direction. Même s’il y a de la casse au passage.
L’intérêt de la MPAA pour la riposte graduée n’est pas nouveau. Lors de l’élection de Barack Obama, les requêtes de l’industrie du cinéma, et celles de nombreux autres groupes de pression, ont été rendues publiques grâce à la politique de transparence voulue par l’ancien candidat démocrate. En 2008, la Motion Picture Association of America a ainsi applaudit les efforts français en matière de lutte contre le téléchargement illicite.
Paradoxalement, malgré une situation décrite comme « alarmante » et « épidémique » par Robert Pisano, la vigueur du cinéma américain semble plus forte que jamais. En mars dernier, un communiqué de la Motion Picture Association of America avait souligné la progression d’environ 30 % des recettes issues des entrées en salle dans le monde entre 2005 et 2009, pour atteindre 29,9 milliards de dollars.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !