Signe que les jeux sur les réseaux sociaux ont pris une importance considérable, Electronic Arts et Facebook ont annoncé hier la signature d’un partenariat stratégique d’une durée de cinq ans. Concrètement, l’accord entre les deux sociétés vise principalement à intégrer la monnaie virtuelle de Facebook (les « crédits ») dans les jeux et les applications d’EA.
« Depuis que le jeu est devenu la catégorie d’applications la plus populaire sur Facebook, il était naturel pour Electronic Arts d’accroître ses relations avec Facebook et ses 500 millions d’utilisateurs » a expliqué Barry Cottle, le vice-président senior et le manager général d’EA Interactive. « Notre but est de créer les meilleurs jeux adaptés spécifiquement aux plates-formes sur lesquelles les gens veulent jouer » a-t-il ajouté.
L’an dernier, Electronic Arts avait procédé au rachat de Playfish, une entreprise spécialisée dans les jeux sur les réseaux sociaux. À l’époque, l’éditeur américain avait déboursé pas moins de 400 millions de dollars (environ 285 millions d’euros) pour mettre la main sur des jeux très populaires, comme Pet Society (plus de 12,3 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook).
Aux États-Unis, les jeux sociaux représentent un véritable filon. D’après le NPD Group, les internautes américains ont dépensé plus de 2,2 milliards de dollars en 2009 à travers le système des micro-paiements. Dans les années à venir, l’argent généré devrait dépasser les 6 milliards de dollars. Une manne que les gros éditeurs ne veulent pas laisser filer.
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