Les consommateurs américains boudent-ils la console portable de Sony ? Lors d’un entretien avec le site Siliconera, le vice-président du marketing chez Sony Computer Entertainment America (SCEA) est revenu sur les difficultés de la PSP aux États-Unis. Selon le site web, la situation américaine contraste avec les ventes de la console au Japon.
« Vous savez, nous avons vendu 66 millions de consoles dans le monde. Il y a une importante base de PSP ici. Je pense que l’un des aspects qui a entravé les affaires […] est le piratage. Cela a limité la capacité des éditeurs à générer de l’argent sur la plate-forme parce que c’est une plate-forme piratée. Il y a beaucoup de piratage » a-t-il analysé.
« C’est quelque-chose que nous avons essayé de combattre pendant un temps, mais ce n’est pas la seule raison » a-t-il néanmoins reconnu. La PSP « est maintenant dans sa sixième année d’existence et il est typique de voir ces appareils décliner avec le temps« . Pourtant, d’autres consoles portables n’ont pas été frappées par les mêmes difficultés commerciales.
Depuis plusieurs années, Nintendo poursuit une politique de fermeté à l’encontre du piratage qui frappe durement ses consoles portables. La firme japonaise avait procédé en France à la saisie de nombreuses cartouches pirates destinées à la Nintendo DS. Cela n’a pourtant pas empêché Nintendo d’enregistrer de bonnes ventes aux États-Unis ou au Japon.
Contrairement à d’autres personnalités du monde vidéoludique, le directeur général de Nintendo estime que le piratage n’est pas un facteur qui permet d’expliquer à coup sûr les mauvaises ventes logicielles d’une console. Dès lors, doit-on penser que l’insuccès de la PSP aux États-Unis est dû à un désintérêt des joueurs vsi-à-vis du catalogue proposé ?
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