Le Sénat ne bloquera plus l’accès à Wikileaks. Dans un message publié cet après-midi sur sa page Facebook, la chambre haute du pouvoir législatif français indique que la consultation du site web spécialisé dans la diffusion de documents sensibles ne sera plus entravée par les filtres du service informatique. Mardi, un journaliste de Public Sénat avait constaté le blocage de l’URL wikileaks.ch depuis les postes du Sénat.
Signalé par Alexandre Léchenet et Jean Marc Manach sur Twitter, le message explique sur le réseau social que le « service de l’informatique du Sénat, considérant qu’il était essentiel de permettre aux parlementaires et à leurs collaborateurs d’accéder à ce site s’ils le désiraient, a décidé le 8 décembre d’exclure expressément Wikileaks de la solution de filtrage des URL afin de garantir son libre accès depuis les postes informatiques du Sénat« .
Le blocage temporaire de Wikileaks sur les postes du Sénat a été engendré par « le paramétrage de la solution de filtrage d’URL utilisée pour la sécurisation du système d’information du Sénat. Ce logiciel bloque, en effet, automatiquement certains sites en fonction de critères définis a priori » précise encore le message publié sur Facebook.
Mardi, à place du site web, un message indiquait que « la requête portant sur l’URL « http://wikileaks.ch/ » a été bloquée par le module de filtrage d’URL. L’URL est listée dans la catégorie (Potential Criminal Activities, Politics/Opinion) qui n’est pas actuellement autorisée, et a reçu un score de réputation de 27« . Le message s’accompagnait d’un « numéro de série de la base de filtrage d’URL : 25993« .
Nos confrères de PC INpact avaient alors contacté le service presse du Sénat. Après avoir tapé l’adresse dans la barre de recherche, il s’est avéré que la requête aboutissait correctement. « Il n’y a pas d’accès différencié selon les postes » avait-il été précisé.
Intermédiaire technique hébergeant Wikileaks, OVH a demandé à la justice de se prononcer sur la légalité de Wikileaks et de ses activités. Toutefois, les requêtes formulées par l’hébergeur français ont été rejetées par les juges des tribunaux de grande instance de Paris et de Lille, indiquant ne pas être en mesure en l’état de se prononcer sur la légalité de cet hébergement.
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