À l’évidence, Google ne partage pas exactement le même avis qu’Apple sur Wikileaks. Alors que la firme de Cupertino s’est expliquée la semaine dernière sur les raisons qui l’ont poussé à bannir une application mobile dédiée à Wikileaks, le géant de Mountain View a manifestement adopté l’attitude inverse. En effet, Google semble n’avoir aucune intention de bannir les applications mobiles portant sur les télégrammes diplomatiques américains.
Il suffit d’effectuer une simple recherche sur l’Android Market, la boutique numérique regroupant les applications mobiles destinées au système d’exploitation libre Android, pour s’en convaincre. L’une des applications les plus populaires sur le sujet, Wikileaks US Embassy Cables, a été téléchargée plus de 10 000 fois par les mobinautes. La dernière version de l’application est datée du 14 décembre dernier.
L’auteur, Andronom, a également conçu une version payante (1,5 dollar) de son logiciel pour en profiter sans les contenus publicitaires. Sans grande surprise, cette application rencontre un succès plus mesuré puisqu’elle a été achetée moins de 500 fois par les mobinautes. Contrairement au développeur russe qui avait développé une application sur l’iOS, Andronom n’a pas indiqué s’il comptait reverser tout ou partie de la somme à Wikileaks.
Au-delà de cette question, la présence d’applications mobiles dédiées à Wikileaks sur l’Android Market marque une nouvelle différence entre les deux entreprises dans le secteur de la téléphonie mobile. L’iOS est un écosystème fermé et géré de très près par Apple, qui intervient régulièrement sur l’App Store pour retirer a posteriori des applications pouvant écorner d’une façon ou d’une autre son image familiale.
À l’inverse, Android se présente comme une plate-forme ouverte et encadrée par des règles beaucoup plus souples que celles en vigueur pour l’iOS. Le co-fondateur d’Apple l’avait d’ailleurs lui-même reconnu, expliquant que les smartphones sous Android offraient en définitive « plus de fonctionnalités » et davantage de choix aux consommateurs. À l’image des applications dédiées à Wikileaks.
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