Nouveau coup de vis sur l’Internet chinois. Le ministre de l’industrie et des technologies de l’information a déclaré que les services de voix sur réseau IP, comme Skype, ne seront plus autorisés sur la Chine continentale, sauf ceux fournis par China Telecom et China Unicom, selon une information de People Daily et Shanghai Daily. Deux entreprises dans lesquelles l’État chinois est majoritaire.
« En liaison avec les autorités concernées, nous sommes en train de mener une campagne de lutte contre les services illégaux de téléphonie par Internet (VoIP) » explique le ministère dans une directive gouvernementale. La mesure semble destinée à inciter les internautes chinois à privilégier les solutions des grands opérateurs publics de télécommunications, qui seront vraisemblablement les seuls autorisés à fournir ce type de service.
Selon la presse chinoise, la mesure n’est accompagnée d’aucun calendrier précis. Mais elle condamne à terme des services étrangers comme Skype. Depuis son lancement en août 2003, plus de 560 millions de comptes Skype ont été ouverts par les internautes. Le marché chinois, avec plus de 450 millions d’internautes recensés, représente une importante source de croissance pour le service de VoIP.
L’obsession du contrôle du net a déjà conduit le gouvernement chinois à prendre des décisions similaires. En décembre 2009, Twitter et de plusieurs autres services de microblogging ont été bloqués par la grande muraille de Chine virtuelle. En guise d’alternative, les autorités chinoises ont déployé un service proche de Twitter, sur un portail officiel.
L’expérience avait alors tourné court, puisque de nombreux dissidents avaient publié des messages critiques à l’égard du gouvernement.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.