Mis en place l’an dernier, le bouton « j’aime » que l’on a vu pulluler sur un très grand nombre de sites Internet a un avantage pour Facebook que beaucoup d’utilisateurs ignorent : il permet à l’entreprise de Mark Zuckerberg de savoir précisément quels membres du réseau social visitent quelles pages sur Internet. Dès lors que le bouton « J’aime » est présent sur la page, l’utilisateur est tracé même s’il ne clique pas dessus. Il lui permet aussi d’attribuer un identifiant unique à ceux qui ne sont pas membres de Facebook, pour analyser leurs habitudes sur Internet.
C’est pourquoi la Free Software Foundation s’est agacée de voir Mark Zuckerberg célébré comme « personnalité de l’année » par le magazine TIME (ce qui n’est pas cependant une gratification, puisque même Hitler ou Staline l’ont été), et a décidé de créer une sorte de bouton « j’aime pas ». Framablog en propose une version traduite.
Le bouton « J’aime pas » (décliné sous plusieurs formes) doit représenter non seulement une opposition au côté intrusif du bouton « J’aime » de Facebook, mais il doit plus globalement marquer l’opposition au réseau social américain. La FSF s’agace notamment d’une centralisation des communications entre les utilisateurs de Facebook, qui donne à celui-ci le pouvoir de censurer les échanges qu’il juge inappropriés.
« Heureusement, il y a de nombreux efforts en cours pour fournir des services distribués, contrôlés par l’utilisateur, permettant de faciliter la mise en relation entre les gens, dont GNU social, status.net, Crabgrass, Appleseed et Diaspora. Ces services n’auront pas les mêmes types de problèmes parce qu’à la fois le code permettant le fonctionnement du réseau et les données échangées seront entre les mains des gens qui communiquent« , se félicite la FSF.
« Notre bouton n’est évidemment pas relié à une quelconque base de données de surveillance ou autre système de traçage« , rassure la Fondation. Il s’agit d’une simple image, que les internautes sont libres de faire pointer sur la page d’explications de leur choix.
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