Au mois de novembre, la presse s’était largement faite l’écho du licenciement d’employés de la société Alten, qui avaient dénigré leur entreprise sur Facebook. « Difficile de prendre parti dans cette affaire », avions-nous écrit à l’époque, jugeant que « Facebook n’est pas la machine à café du bout du couloir, où les employés se réunissent pour critiquer avec plus ou moins d’humour leurs employeurs ». Mais la question de la publicité des propos tenus par les salariés sur le réseau social ne semblent pas être ce qui a motivé leur licenciement, si l’on en croit les explications d’Alten.
Dans un courrier publié par Guy Birenbaum, adressé à ses salariés, la société Alten assure en effet que ses anciens collaborateurs n’ont pas été licenciés à cause de Facebook, mais « pour des faits fautifs graves qui ont d’ailleurs été reconnus comme tels par le Conseil des Prud’hommes de Boulogne« . Des faits qui tenderaient vers une forme de harcèlement moral à l’encontre d’une supérieure, « en profitant de son état de grossesse pour la déstabiliser et la fragiliser« . Facebook n’aurait été qu’un vecteur parmi d’autres, mais un qui a laissé des traces.
Sans doute touchée dans son image de marque, Alten qui dit avoir reçu des menaces anonymes demande à ses salariés de « communiquer dans leur entourage, afin de dépassionner le débat lié à Facebook, d’éviter toute extrapolation ou manipulation et de défendre l’image de votre société qui a agi pour le respect d’une salariée et dans un souci d’éthique permanent« .
« Il convient, définitivement, de contrer l’idée que c’est l’usage de Facebook qui est à l’origine de notre décision, alors qu’il s’agissait exclusivement de sanctionner le comportement inacceptable de salariés vis-à-vis de leur hiérarchie« , conclut la direction.
Plus que jamais, il est difficile de prendre parti dans cette affaire…
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