Les Jeux olympiques de Paris 2024 sont terminés. Le bâton a été transmis à la ville de Los Angeles, qui accueillera les JO en 2028. Paris 2024 laissera dans l’imaginaire collectif de beaux souvenirs, et dans le sport de splendides performances et de nouveaux records. Quant à Internet, il a fait émerger de nombreux mèmes.
C’est donc la fin des Jeux olympiques d’été à Paris (enfin, pas tout à fait : il y a encore les Jeux paralympiques qui s’étaleront du 28 août au 8 septembre). La « parenthèse enchantée » se referme, laissant dans la mémoire collective de sacrés moments sportifs. Elle laisse aussi quelques images splendides, belles, émouvantes ou encore étonnantes.
Les JO de Paris 2024 ont aussi été le théâtre de nombreuses scènes qui ont fini par percer sur les réseaux sociaux autrement que par les performances ou la beauté de l’instant. En faire une liste exhaustive serait certainement une tâche impossible, tant les détournements et les facéties ont été divers sur le net — et particulièrement d’un pays à l’autre.
Voici néanmoins neuf séquences des Jeux olympiques de 2024 qui ont fini par devenir des mèmes ou, à défaut, saisir l’attention des internautes pour les détourner, les réinventer ou les réinterpréter. Autant de scènes qui, elles aussi, feront partie de l’héritage culturel des Jeux olympiques, en attendant la suite, à Los Angeles en 2028.
Impossible, évidemment, d’ouvrir cette sélection sans commencer par Yusuf Dikeç, tireur sportif turc qui est sans aucun doute LA star des mèmes des JO de Paris 2024. Lorsqu’il s’est présenté à l’épreuve mixte de pistolet à air comprimé de 10 mètres, son allure décontractée, sa main dans la poche et son refus d’utiliser des accessoires high-tech d’aide au tir ont fait sensation.
Même sa tenue apparaissait banale en comparaison de ses concurrents, avec de simples lunettes. Les internautes ont rapidement plaisanté sur l’idée que Yusuf Dikeç était en fait un tueur sous couverture, infiltré lors des JO. Une théorie qui a donné lieu à de nombreux détournements, mais aussi à des clins d’œil d’autres athlètes.
Kim Ye-ji, tueuse high-tech
Si Yusuf Dikeç a fait forte impression lors des JO 2024, d’autres tireurs et tireuses ont attiré l’attention. C’est le cas de la Sud-Coréenne Kim Ye-ji, dont le style était aux antipodes du Turc. Elle est apparue comme une tueuse très high tech, faisant d’elle parfois la disciple de Yusuf, parfois sa némésis, son acolyte ou encore son propre perso de sa propre histoire.
Teddy Riner et son doudou
De la participation de Teddy Riner aux JO 2024, on retiendra son rôle en tant que dernier relayeur de la flamme olympique, avec Marie-José Pérec, ses deux médailles d’or et son accrochage avec un judoka géorgien. Mais il y a eu aussi l’improbable moment où le Français a affronté Joonhwan Lee, qui pèse moins de 80 kg.
Face à un colosse comme Riner, qui se situe dans les 140 kg, Joonhwan Lee n’a pas passé le meilleur des moments. Avec 60 kg d’écart, le combat était à sens unique et, surtout, a été rapidement expédié. Une scène, toutefois, a été retenue : le moment où Riner soulève son opposant par le col et le relève avant de relâcher. Comme un enfant, le doudou à la main.
La démonstration de break de l’Australie
C’est peu dire que la prestation de Rachael Gunn lors de la compétition de breakdance a décontenancé. Durant la phase qualificative, l’Australienne a présenté des mouvements de danse peu académiques, pas spectaculaires et brouillons. Les juges, en tout cas, ne lui ont accordé aucun point. Et depuis, sa performance a été détournée.
Henrik Christiansen, Muffin Man
Le nageur norvégien Henrik Christiansen n’a peut-être pas gagné la médaille d’or dans les épreuves pour lesquelles il était aligné. Par contre, le spécialiste de la nage libre a remporté celle de la gourmandise. Au village olympique, le muffin au chocolat lui a particulièrement tapé dans l’œil — ou, plutôt, dans le gosier.
L’intéressé a publié plusieurs vidéos sur TikTok dans lesquelles on le voit prendre un plaisir infini à déguster ces gâteaux, au point qu’il a gagné un surnom : Muffin Man. Un plaisir coupable qui risque de ne pas lui faire le plus grand bien s’il veut garder une silhouette hydrodynamique pour les JO de Los Angeles en 2028.
La Chinoise Zhou Yaqin qui mord sa médaille
C’est un rituel banal : après leur victoire, les athlètes portent leur médaille à la bouche pour simuler une morsure sur le métal. Mais la scène est devenue touchante lorsque Zhou Yaqin, une gymnaste chinoise arrivée deuxième, a vu ses deux concurrentes, les Italiennes Alice D’Amato et Manila Esposito, « croquer » leur médaille.
Stupéfaite, Zhou Yaqin a fini par imiter ses aînées de manière attendrissante et un peu maladroite. Depuis, la scène a fait l’objet de détournements, en général sous la forme de petits comic strips pour montrer les trois instants de la séquence : la posture des deux Italiennes, la prise de conscience de la Chinoise et son désir de faire comme elles.
Léon Marchand est un dauphin
Médaillé d’or 200 m brasse. Médaillé d’or 200 m papillon. Médaillé d’or 200 m 4 nages. Et Médaillé de bronze au relais 4 x 100 m 4 nages masculin. Léon Marchand a été incroyablement performant lors des Jeux olympiques de Paris, et est devenu la nouvelle coqueluche des Françaises et des Français. Pour certains, Léon est en fait un dauphin.
Anthony Ammirati et son autre perche
Anthony Ammirati est un perchiste français, inconnu jusqu’aux JO de Paris 2024. Et puis il y a eu cette fameuse journée du 3 août où l’athlète a voulu tenter de franchir la barre des 5,70 mètres. La cause ? Si la majorité de son corps a passé l’obstacle, son sexe a heurté la barre, avec une caméra qui n’a rien manqué de l’évènement.
Anthony Ammirati a pris la chose avec humour depuis, avec une vidéo qu’il a publiée sur TikTok. Il a été rapporté par ailleurs qu’un site pour adultes lui a fait une « proposition ». On espère au contraire le revoir au JO de Los Angeles 2028, et on lui souhaite de réussir.
Les phryges !
Elles ont été moquées au début, en raison de leur look. Mais les JO 2024 les ont rendues extrêmement populaires : les mascottes Phryges (qui s’inspirent du bonnet phrygien typique de la Révolution française) se sont muées en mèmes sur Internet, en se retrouvant dans toutes sortes de situations. Ces mascottes ont clairement vécu leur meilleur été.
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