La ministre de l’Éducation nationale a confirmé son intention de mettre en place une « pause numérique » dès la rentrée, qui aura pour effet concret d’interdire les smartphones à l’école et au collège. Un test doit débuter en septembre, avant la généralisation en janvier 2025.

La rentrée scolaire approche, et avec elle arrive une nouvelle politique : la fin des téléphones portables à l’école et au collège, et cela à partir du mois de janvier 2025. C’est en tout cas l’objectif promis par Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 27 août 2024.

Interdiction des téléphones à l’école : expérimentation, puis généralisation

L’annonce survient dans une actualité politique particulière : en effet, Nicole Belloubet appartient à un gouvernement démissionnaire. Son action est en principe limitée aux « affaires courantes », dont le périmètre s’avère flou. En théorie, elles se limitent aux sujets ordinaires ou aux urgences. Sont écartées en revanche les initiatives politiques.

De fait, l’interdiction généralisée des smartphones à l’école et au collège est un but que la ministre défendait déjà avant la démission du gouvernement Attal. L’intéressée en avait déjà parlé à diverses occasions, notamment ce printemps. Elle dénonçait « l’impact catastrophique » des mobiles et plaidait pour une « pause numérique » chez les jeunes.

Nicole Belloubet
Nicole Belloubet. // Source : Guillaume Paumier

Cette pause numérique doit être expérimentée en amont dans près de 200 collèges dès la rentrée 2024. La ministre explique que cela s’inscrit dans le sillage des conclusions d’un groupe d’experts chargés de constater les pratiques numériques chez les jeunes et de proposer des mesures pour les réguler davantage.

« À la suite de la commission écran qui a été mise en place par le président de la République, j’ai souhaité établir l’interdiction des téléphones portables dans l’enceinte des écoles et des collèges », a ainsi déclaré Nicole Belloubet. L’expérimentation, ici, apparaît de pure forme, puisque sans attendre ses effets, la ministre évoque déjà sa généralisation.

Source : Numerama

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