Les 28 et 29 avril, l’université de Princeton aux États-Unis accueillera une réunion de travail du W3C. L’objectif du Worldwide Web Consortium sera d’avancer sur la question de la confidentialité des informations personnelles sur Internet. Plusieurs éditeurs de navigateurs se penchent actuellement sur la meilleure façon de protéger la vie privée des internautes lorsqu’ils naviguent en ligne.
Parmi les cinq principaux navigateurs web qui se partagent le marché, trois d’entre eux ont déjà communiqué autour du traçage des internautes. Il s’agit de Microsoft pour Internet Explorer 9, de Mozilla pour la dernière version de Firefox et de Google pour Chrome, via une extension dédiée. Ces efforts visent à atténuer certaines pratiques de la publicité en ligne, comme le profilage des internautes au fil de la navigation.
Cela étant, la tâche la plus compliquée ne réside pas dans la mise en place de procédés techniques permettant de protéger la vie privée des internautes. C’est de s’entendre sur une définition commune sur le sens du suivi en ligne sur un réseau mondialisé comme Internet. Or, de nombreux intérêts sont concernés par le principe du « Do Not Track » (ne me pistez pas).
Trop rigides, les mesures anti-publicitaires seraient contreproductives pour l’économie en ligne. Elles pénaliseraient de nombreux acteurs économiques. Trop laxistes, ces nouveaux procédés seraient inefficaces et ne préserveraient pas suffisamment les intérêts des internautes. L’équilibre sera délicat à obtenir, surtout que l’efficacité du Do Not Track dépendra aussi du volontarisme des différentes parties.
En France, les cookies traceurs sont aussi dans le collimateur du gouvernement. Au début du mois, un membre du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie avait déclaré que les cookies ciblés « sont ceux qui conservent les données personnelles des internautes« , pas « ceux servant à faciliter la navigation« . Pour les professionnels du secteur publicité en revanche, l’arrivée du législateur est perçue avec pessimisme.
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