S’il fallait une preuve supplémentaire que Wikileaks est aujourd’hui dépassé voire dévoré par l’image de son créateur, en voici une nouvelle. Julian Assange a déposé auprès du Bureau de la Propriété Intellectuelle britannique une demande de marque commerciale sur les termes « Julian Assange ». Sa demande qui vise à obtenir le monopole d’exploitation lucrative de son nom a été déposée le 14 février, jour de la Saint Valentin, et sera officiellement publiée le 4 mars pour ouvrir le délai légal d’opposition.
Julian Assange demande à être titulaire de sa marque sur la classe 41 des marques commerciales britanniques, qui correspond aux domaines suivants : services de parole en public ; services de nouvelles ; journalisme ; publication de textes autres que les textes publicitaires ; services d’éducation ; services de divertissement. C’est-à-dire que l’utilisation de la marque pour d’autres domaines, comme la vente d’objets siglés, ne sera pas en soit protégée par le droit des marques (il l’est probablement déjà par le droit à l’image).
Le champ de protection est plus restreint que celui de la marque Wikileaks, également déposée par Julian Assange le même jour, et qui vise aussi les classes 36 (services de fonds de bienfaisance ; services de bienfaisance ; services financiers) et 42 (hébergement de sites informatiques pour bienfaisances ; activités à but non lucratif). Le logo Wikileaks a également été déposé par Julian Assange le 14 février.
On peut s’étonner que la classe 36 n’a pas été retenue pour Julian Assange, alors qu’il existe un « Fonds de Défense de Julian Assange » mis en évidence sur le site de Wikileaks.
Par ailleurs, si le dépôt de la marque Julian Assange par l’Australien en personne est normal, il est plus étrange que les marques Wikileaks aient été déposées par le fondateur lui-même, plutôt que par la société Sunshine Press fondée en novembre 2010 pour donner une existence juridique à Wikileaks.
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