Lorsque l’on parle du ministère de la Culture sur Numerama, il faut avouer que c’est rarement pour en dire du bien. Il faut dire aussi qu’il nous offre rarement l’occasion de le faire. Mais il arrive qu’il y ait des exceptions, comme aujourd’hui. Ainsi la rue de Valois a parfaitement répondu au député Bernard Perrut (UMP), qui en mars dernier s’inquiétaient des « conséquences du développement des nouvelles technologies d’Internet qui détournent de plus en plus les jeunes de la pratique de la lecture, et les poussent à passer des heures devant leur écran et n’apprécient plus le plaisir de la lecture des livres de leur choix« .
Avec un certain sens du modernisme qu’on ne lui connaît guère, le ministère de la Culture a répondu que certes, Internet « semble détourner les jeunes de la lecture », mais que « les craintes que l’on peut légitimement avoir en la matière sont à nuancer« .
En effet, ajoute le cabinet de Frédéric Mitterrand, « des travaux de sociologie récents tendent à prouver que, si toute une génération née avec le numérique s’éloigne du livre, elle se livre néanmoins à d’autres formes de lecture et d’expression : blogs, formes courtes comme celles de Twitter, réseaux sociaux, jeux, etc.« . S’il détaille néanmoins des mesures pour encourager la lecture de livres traditionnels, le ministère cite deux ouvrages de 2010 qui démontrent que « les pratiques artistiques amateurs, la fréquentation des équipements culturels et la consommation médiatique se maintiennent auprès des jeunes générations où l’usage de l’Internet apparaît lié à un intérêt plus global pour la culture et l’information« .
Reste à prendre conscience que cet intérêt est lié au partage de la culture et de l’information, et pas à sa simple consommation, et peut-être alors l’Hadopi qui condamne le seul partage sera-t-elle enfin abolie…
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