Vous avez une webcam branchée à votre ordinateur ou qui est directement intégrée à l’intérieur ? Lorsque vous ne vous en servez pas pour discuter en visiophonie, vous devriez avoir systématiquement le réflexe de la débrancher du PC ou de la recouvrir avec un bout de scotch opaque. C’est le conseil donné par le directeur du FBI, James Comey, au cours d’une conférence sur la sécurité.
Pour le chef de la police fédérale américaine, cette approche, qui a un aspect certes un peu paranoïaque, est en réalité une mesure élémentaire de précaution pour éviter de s’exposer par inadvertance à la curiosité d’inconnus, dans la mesure où les webcams ne sont pas immunisées au risque du piratage. Sur PC comme sur Mac, des méthodes permettant de prendre le contrôle des webcams à distance existent.
Il y a certaines choses sensibles que vous devriez faire, et celle-ci en fait partie
Or, ces détournements à distance peuvent avoir des conséquences très sérieuses. Dans le cas d’un particulier par exemple, un maître-chanteur pourrait tenter de lui extorquer de l’argent en le menaçant de publier sur le web des enregistrements intimes. Il pourrait aussi nuire aux activités d’une société, d’une administration ou d’une rédaction, là aussi en captant des informations qui auraient dû rester en interne.
« Il y a certaines choses sensibles que vous devriez faire, et celle-ci en fait partie », a jugé James Comey, expliquant que n’importe quel bureau du gouvernement suit une politique consistant à recouvrir l’objectif des webcams. « Je pense que c’est une bonne chose », a-t-il ajouté. Une bonne pratique dont le public ferait bien d’adopter, afin de ne pas se retrouver dans une mauvaise posture.
Pour sa part, Mark Zuckerberg n’a pas attendu les conseils de James Comey pour se créer un cocon à l’abri de l’espionnage par micro ou par webcam. Une photo diffusée en avril le montre en effet face à un ordinateur dont ces deux composants sont recouverts pour ne rien laisser passer. Ici, c’est surtout des secrets industriels liés à Facebook, le réseau social qu’il a inventé, que l’intéressé tient à protéger.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !