Au début du mois d’avril, le président des États-Unis Donald Trump a annoncé de nouvelles taxes douanières très élevées dans tous les pays du monde entier. Face aux dangers vis-à-vis des grandes entreprises tech américaines, il avait décidé de les exempter de ces nouvelles taxes. Une exemption qui ne sera que temporaire selon son secrétaire du commerce, Howard Lutnick.
Finalement, les produits tech seront taxés, mais pas dans l’immédiat
Lors d’une intervention chez ABC, Howard Lutnick a déclaré que l’exemption des droits de douane sur les produits électronique n’était qu’un sursis temporaire. Le secrétaire du commerce a expliqué que tous ces produits (smartphones, ordinateurs, consoles, etc.) seront classés dans la catégorie des semi-conducteurs. Ils « feront l’objet d’un tarif spécial afin d’assurer que ces produits seront rapatriés. »

Autrement dit, ils seront taxés, mais pas autant que d’autres produits. Ils ne seront plus intégrés dans les « droits de douanes réciproques », mais dans les « droits de douane sur les semi-conducteurs ». De nouvelles taxes « qui arriveront probablement dans un mois ou deux. Ces mesures sont donc imminentes », a précisé le secrétaire du commerce.

Howard Lutnick n’a pas précisé quel serait le taux de taxe appliquée. Mais il a réexpliqué pourquoi les États-Unis mettent en place ces droits : « nous avons besoin que ces produits soient fabriqués en Amérique. Nous ne pouvons pas dépendre de l’Asie du Sud Est pour tout ce qui nous fait fonctionner. » En clair, le gouvernement américain veut forcer les entreprises tech qui fabriquent leurs produits en Chine de rapatrier leurs chaînes de production sur le sol américain. Sauf que cela leur prendrait plusieurs années et leur demanderait des milliards de dollars. En attendant, cela les met en danger : toutes ont perdu de la valeur en bourse.
Trump s’empêtre dans ses surtaxes douanières
Ces taxes annoncées le 2 avril visent particulièrement la Chine à 125 % (145 % depuis), toujours ennemie des États-Unis. Sauf que Donald Trump n’avait pas prévu que parmi les produits importés de Chine, il y a tous les appareils électroniques : smartphones, ordinateurs, etc. Une décision qui risque de faire augmenter les prix des iPhone, de la nouvelle Switch ou de tout autre produit électronique partout dans le monde.

Tant et si bien que Nintendo a même repoussé les précommandes de la Switch 2 aux États-Unis. Les grandes entreprises se sont effondrées en bourse quelques jours après l’annonce de cette décision. Même chose du côté d’Apple : en quatre jours, l’entreprise a perdu 23 % de sa valeur. Pour l’instant, Apple fait les stocks d’iPhone pour anticiper les futurs droits de douane sur les semi-conducteurs promis par Howard Lutnick.
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