Lionel Tardy a renouvelé sa question concernant les factures détaillées auprès de Bercy. Le député UMP espère cette fois obtenir des réponses ou, à défaut, savoir pour quelles raisons le ministère de l’économie et des finances ne peut pas communiquer le volume des fadettes réclamées par l’administration.

Il va falloir que le ministère de l’économie et des finances déploie des trésors d’ingéniosité pour ne pas répondre à la nouvelle question posée par le député UMP Lionel Tardy, toujours à propos des factures détaillées (les « fadettes » ou « fadet »). Le parlementaire est en effet revenu à la charge sur ce sujet, après avoir été proprement éconduit fin août par les services du ministère.

Dans une question écrite publiée ce mardi au Journal officiel et adressée au ministère du budget et des comptes publics, Lionel Tardy fait remarquer que « la réponse du 23 août ne comporte aucune indication sur l’un des éléments essentiels de la question, à savoir le nombre de demandes formulées en 2010 par ses services […] ainsi que le nombre de réponses obtenues« .

Reconnaissant que la réponse précédente a tout de même apporté « beaucoup d’éléments très intéressants« , le député renouvelle malgré tout sa demande estimant que les informations fournies n’ont pas permis d’éclaircir la situation. Et « s’il n’est pas possible d’y répondre de manière précise, il souhaite connaître les raisons qui expliquent que ces chiffres ne puissent pas être déterminés ou communiqués« .

Comme nous l’écrivions il y a deux semaines, les demandes de l’administration adressées aux opérateurs et aux FAI concernant les factures détaillées seraient en plein boom. Ces réclamations, qui ne nécessitent aucune justification, peuvent servir à des objectifs peu avouables. Ces fadettes peuvent par exemple être utilisées par les services de renseignement intérieur pour identifier des sources journalistiques.

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