Les relations se réchauffent entre les trois éditeurs français et Google. Gallimard, Flammarion et Albin Michel ont fait savoir qu’ils abandonnaient leur plainte contre le géant américain afin de favoriser la reprise des discussions avec le syndicat national de l’édition. Les trois maisons d’édition se réservent toutefois le droit de reprendre les hostilités si les négociations n’aboutissent pas.

Le calumet de la paix sera-t-il fumé entre Google et trois des principaux éditeurs français ? C’est ce que souhaite Gallimard, Albin Michel et Flammarion. Les trois maisons d’édition, qui ont laissé passer la date limite pour poursuivre l’action en justice contre Google France, veulent désormais parvenir à une solution amiable avec le géant américain de la recherche. Sous peine d’entamer une nouvelle procédure.

Dans un communiqué, le président du syndicat national de l’édition (SNE) et directeur général des éditions Gallimard a expliqué que « pour favoriser la reprise des discussions entre le SNE et Google, autour de la numérisation des livres sous droits, et rechercher une solution amiable au contentieux engagé par leurs trois maisons, Gallimard, Flammarion et Albin Michel ont accepté de renoncer au placement des assignations délivrées les 6 mai et 3 juin 2011 aux sociétés Google France et Google Inc« .

Afin de repartir sur des bases saines avec Google, les trois éditeurs ont donc retiré l’épée de Damoclès au-dessus de la tête de la firme américaine. Sans doute Gallimard, Flammarion et Albin Michel espèrent-ils que ce geste saura être apprécié par Google et l’incitera à se montrer plus conciliant pendant les négociations. Dans le cas contraire, les hostilités reprendront très vraisemblablement.

« Ces éditeurs précisent qu’ils conservent néanmoins le droit de réintroduire leur action selon l’issue des négociations » poursuit le communiqué. La menace, à peine voilée, avait déjà été agitée la semaine dernière par une source proche des trois éditeurs. Si ces derniers sont disposés à faire la paix avec Google, encore faut-il que les termes soient satisfaisants pour eux.

Rappelons que les maisons d’édition ont engagé une action en justice contre Google au motif que ce dernier a numérisé et référencé sans autorisation 9 797 ouvrages dans la base de données Google Livres. Les éditeurs ont réclamé, à titre de dommages et intérêts, 1 000 euros par œuvre numérisée dont les éditeurs possèdent les droits. La facture finale s’élevait donc à près de 9,8 millions d’euros.

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