Depuis le 30 novembre 2010, la Commission européenne a officiellement ouvert une enquête sur Google pour déterminer si l’entreprise américaine se trouve dans une situation d’abus de position dominante. Le géant de Mountain View est en effet suspecté de favoriser ses propres services, ou ceux de ses partenaires, au détriment des solutions proposées par la concurrence.
Alors qu’une procédure similaire se déroulant aux États-Unis a quelque peu éclipsé l’action menée en Europe, le vice-président de la Commission européenne, Joaquin Almunia, également en charge des questions de concurrence, est revenu aujourd’hui sur ce dossier. Interrogé lors d’un déplacement en Italie, l’Espagnol a rappelé que l’enquête suivait son cours et a rappelé qu’à ce stade Google n’était coupable de rien.
« Dans le cadre de notre enquête, nous cherchons à déterminer si l’entreprise détient une position dominante dans la recherche en ligne. Google est l’outil de navigation de référence pour beaucoup d’entre nous. Mais la domination n’est pas la même chose que l’abus de position dominante. L’abus est un comportement qui vise à protéger ou étendre la domination par des moyens illégitimes et nous devons encore déterminer si c’est le cas pour Google« .
Parmi les quatre grands pays européens que sont l’Allemagne, l’Espagne, la France et le Royaume-Uni, Google dispose dans le secteur de la recherche en ligne d’une part de marché exceptionnelle. Au mois d’août 2011, Google recevait 92,1 % des visites en Allemagne, 94,7 % en Espagne, 90,5 % en France et 91,8 % au Royaume-Uni. Derrière l’enquête menée par l’Union européenne, c’est l’enjeu de la neutralité des moteurs de recherche qui est en jeu.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !