Les forces de l’ordre ont bien compris tout l’intérêt que représentent les drones pour le maintien de l’ordre. Dès 2014, le livre blanc sur la sécurité publique de la préfecture de police de Paris notait par exemple que le mini-drone, « plus simple et plus réactif » que l’hélico, « peut assurer des missions discrètes de surveillance et d’observation mais sur de courtes distances et durées ».
Du côté de la gendarmerie aussi, on trouve que les drones sont très intéressants.
En début d’année, l’on apprenait qu’à la suite d’un appel d’offres pour une vingtaine d’appareils de type « micro-drone », des exemplaires étaient en train d’être déployés dans les unités. Outre l’usage en manifestation, les gendarmes comptent les utiliser pour contrôler le respect du code de la route mais aussi pour patrouiller dans des zones difficiles d’accès.
Démarrée en 2014, l’acquisition de drones est amenée à se poursuivre dans les années à venir. La preuve avec la communication faite par la gendarmerie annonçant un financement européen d’un peu moins d’un million d’euros (956 000 euros) pour l’achat d’appareils et la formation d’agents pour une période courant de 2015 à fin 2017. Les appareils seront livrés l’année prochaine.
Près d’un million d’euros pour l’achat et la formation des opérateurs
La gendarmerie précise que ces appareils, qui devraient être une vingtaine selon le journal l’Essor, reviendront principalement à ses unités aériennes en métropole et outre-mer, en particulier celles dédiées à l’intervention et à la surveillance.
Les drones visés par ce financement européen sont des appareils dotés de quatre pales. Décollant verticalement et alimenté électriquement, ils doivent être discrets : ils doivent avoir une faible empreinte sonore et avoir des dimensions réduites pour ne pas être trop facilement repérés. Ils doivent enfin être transportables facilement et assurer au moins 20 minutes d’autonomie.
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