L’hacktiviste Martin Gottesfeld, qui serait apparemment lié au réseau Anonymous selon les autorités américaines, a commencé depuis une semaine une grève de faim pour pointer du doigt les poursuites judiciaires qui l’accuseraient de fraude informatique et de piratage en relation à l’attaque DDoS qui a ciblé le Boston Children’s Hospital en avril 2014. La demande inclus aussi une réclamation de cesser les investigations contre le groupe Anonymous.
En effet, Martin Gottesfeld aurait organisé cette attaque DDoS comme une forme de protestation contre l’affaire controversé de Justina Pelletier, une jeune fille qui souffrait d’une maladie métabolique et qui aurait été victime d’un abus médical — les médecins de l’hôpital auraient totalement interdit aux parents de Justina de la rencontrer pendant le long traitement, tandis que les méthodes de médication avaient été changées.
Gottesfeld a défini ce genre de traitement comme un cas de « torture selon les lois du droit international ». Son attaque présumée, annoncée par une vidéo de campagne Anonymous, a eu lieu au moment où l’hôpital était en train d’effectuer une collecte de fonds : elle a déconnecté son système de donation en ligne. L’exploit du hacker aurait coûté à l’hôpital environ 300 000 dollars en dons, selon un rapport du FBI.
Aujourd’hui, Martin Gottesfeld, plus vraiment anonyme, est en train d’attendre son procès dans la structure de détention Dondal D. Wyatt, à Rhode Island. Le hacker aurait été attrapé en février dernier, en compagnie de sa femme, sur un bateau qui se trouvait dans les Caraïbes. En effet, il aurait lancé un signal de secours et aurait ensuite été sauvé — drôle d’ironie — par un navire de croisière Disney. La police l’aurait arrêté peu de temps après.
« Je n’ai aucun regret », a affirmé le hacker à The Verge, en se disant concerné par l’état de santé et les mauvais traitements de Justina Pelletier qui, selon lui, aurait pu mourir.
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