Il n’y a pas encore de mouvement global en Europe en faveur des pirates. Alors que le Parti Pirate en Allemagne a réussi à glaner 15 sièges au parlement de Berlin et pointe désormais à 10 % d’intention de vote dans les sondages nationaux, son homologue suisse a essuyé dimanche dernier un échec cuisant aux élections du Conseil National.
« Malheureusement, le Parti Pirate n’as pas été en mesure de remporter un siège au conseil national. Avec 0.8% de voix à Zurich et à peine 0.7% à Berne, les Pirates n’ont pas pu gagner de siège malgré des apparentements tactiques« , écrit le Parti Pirate suisse. Il se veut cependant optimiste en observant les scores des 57 candidats présents dans sept cantons. « Dans beaucoup de cantons, ils ont finit mieux que tous les partis jeunes. Les Pirates ont fait notamment un excellent résultat a Bâle-Ville avec 1.9%. Dans le futur, ils ne pourront que conserver ou élargir leur électorat« , assure la formation fondée en juin 2009.
Pour expliquer sa lourde défaite, qu’il veut riche d’enseignements, le Parti Pirate constate que les sujets principaux qui ont dicté la campagne étaient liés à l’immigration, la sécurité sociale et la crise financière, « ce qui est parfaitement compréhensible« . Il assure que « dans quatre ans, le Parti Pirate reviendra avec une programme revu profitant de la richesse de cette expérience« , sans perdre de vue son programme principal. « Le Parti Pirate pense que la transparence dans le gouvernement, le libre accès à la connaissance et la culture ainsi que la protection des données sont des questions importantes qui doivent être rapidement prises en compte par le grand public« , écrit-il.
En France, le Parti Pirate avait obtenu 2,06 % des voix dans la seule circonscription des Yvelines où il était présent, puis seulement 0,66 % lors du nouveau scrutin organisé après l’annulation de l’élection du candidat UMP Jean-Frédéric Poisson. En 2012, le Parti Pirate français entend peser bien davantage dans les élections législatives, et a déjà commencé à organiser la bataille.
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