Depuis sa mise en place, la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits s’est toujours efforcée de ne pas limiter son action au seul territoire national. Si dans le cadre de la riposte graduée l’Hadopi ne se concentre que sur les clients des FAI français, l’autorité publique s’emploie néanmoins à s’imposer comme une référence internationale en matière de lutte contre le piratage.
La présidente de l’Hadopi, Marie-Françoise Marais, s’est ainsi rendue dans plusieurs plusieurs pays (Belgique, Royaume-Uni et Canada) afin de présenter plus précisément le rôle et les missions de l’Hadopi et montrer tout l’intérêt de la riposte graduée. L’Hadopi a également reçu cet été le ministre britannique de la culture Ed Vaizey, ainsi qu’une délégation sud-coréenne en septembre.
Cette fois, c’est au tour du Japon de manifester son intérêt pour l’Hadopi. Dans un communiqué, la Haute Autorité a annoncé mardi avoir accueilli une délégation de l’Internet Content Safety Association (ICSA) et du Mitsubishi Research Institute « pour échanger sur les actions de la Haute Autorité dans la lutte contre les contenus culturels illicites sur Internet« .
Si le détail exact des échanges entre les membres de l’Hadopi et les représentants japonais n’est pas indiqué, mais le communiqué souligne toutefois que « la mise en œuvre de la procédure de réponse graduée par la Commission de protection des droits et la mission d’encouragement au développement de l’offre légale à travers la procédure de labellisation ont plus particulièrement été évoquées« .
Née en mars, l’Internet Content Safety Association rassemble 21 sociétés et organisations japonaises, dont les principaux fournisseurs d’accès à Internet du pays comme Nec Biglobe, NTT Communications et KDDI. Selon la National Police Agency, cité par le Mail & Guardian Online, les neuf opérateurs participant à l’ICSA couvrent entre 50 et 70 % des ménages japonais.
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