La SACEM annonce la fermeture définitive de la plateforme What.cd après la saisie de ses 12 serveurs français par la gendarmerie nationale. La nouvelle est mal vécue par les internautes audiophiles.

Après 9 ans d’activité, la plateforme de partage musical What.cd considérée comme la bibliothèque la plus fournie au monde par les amateurs de musique, a définitivement fermé ses portes. La SACEM (Société des auteurs, éditeurs et compositeurs de musique) — que nous avons directement contactée — a permis, le 17 novembre, à l’unité C3N de la gendarmerie nationale de saisir 12 serveurs du site installés en France.

On ignore encore si les forces de l’ordre ont procédé à des arrestations.

what-cd

La SACEM a mené une enquête longue de deux années de recherches et de récolte de preuves, en constituant un immense dossier de 3 millions de fichiers pour pouvoir s’attaquer aux administrateurs du site. Les documents récoltés ont ensuite été donnés à la gendarmerie nationale, qui s’est chargée de cette fermeture forcée.

Cette disparition marque la fin d’une époque, celle où What.cd avait bâti un royaume numérique international grâce aux échanges musicaux — souvent riches en perles rares — de ses utilisateurs.

La SACEM s’offre une victoire de prestige dans son combat contre le piratage. Selon l’organisation, le préjudice représenté par What.cd s’élevait à 41 millions d’euros de perte pour les créateurs artistiques.

 

Crédits : David Rodet

Crédits : David Rodet

Un scénario similaire avait eu lieu il y a 10 ans, lorsqu’un des sites de téléchargement musical principaux, OiNK, avait été fermé pour les mêmes raisons. What.cd avait pris le relais peu après et ainsi conquis sa place dans le monde numérique.

Si les internautes audiophiles pleurent aujourd’hui la disparition du site et que la SACEM se réjouit de sa victoire, l’héritier de What.cd pourrait bien voir le jour prochainement.

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