Après une semaine de déni, le patron de Facebook a fini par reconnaître le problème posé par les articles de désinformation partagés sur le réseau social. Et annoncé plusieurs mesures de lutte.

« En temps normal, nous garderions pour nous les détails de nos projets en cours de développement, mais vu l’importance de cette question et l’intérêt qu’elle suscite, je veux exposer les grandes lignes de nos travaux actuels ». Le message posté par Mark Zuckerberg sur son profil Facebook, ce week-end, était attendu depuis plus d’une semaine par les critiques — dont Barack Obama — qui reprochent au réseau social d’avoir influencé la campagne présidentielle américaine en autorisant le partage d’articles de désinformation sur sa plateforme.

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Après avoir rappelé que le réseau social permet déjà à ses utilisateurs de signaler toute fausse publication, et que ces questions complexes techniquement comme philosophiquement — pour éviter que Facebook ne devienne un « arbitre de la vérité » –, restent délicates à traiter, Mark Zuckerberg développe quelques pistes : une détection automatique plus efficace des fausses publications, afin de les repérer avant même qu’elles soient identifiées par les utilisateurs, un système de signalisation facilité (qu’on imagine surtout plus visible)…

Zuckerberg promet du fact-checking assuré par des spécialistes externes

Le réseau social veut aussi renforcer sa coopération avec des tierces parties chargées de vérifier la véracité de ces articles, ce qui permettrait ensuite d’afficher des avertissements sur certains liens reconnus comme mensongers par ces vérificateurs comme par la communauté Facebook. Enfin, Zuckerberg rappelle que la mise à jour de sa politique publicitaire reste essentielle pour porter un coup dur aux intérêts économiques des créateurs de fausses publications.

Pragmatique, Mark Zuckerberg conclut : « Certaines de ces idées fonctionneront, d’autres non. » Le patron de Facebook semble en tout cas avoir entendu le courant de protestation qui a surgi au sein de sa propre entreprise au lendemain de la victoire de Donald Trump.

 

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