La Grande École du Numérique voulue par François Hollande prend de l’ampleur. Après une première vague de labellisation qui a permis de distinguer 171 formations permettant de préparer des jeunes aux emplois dans le secteur du numérique, c’est maintenant un nouveau flot de filières scolaires qui vient de décrocher le précieux sésame, portant le total des cours à 225.
L’objectif affiché de cette Grande École du Numérique n’est pas de faire concurrence aux établissements d’enseignement supérieur mais de fournir une opportunité pour un public qui est peu représenté dans ce secteur — comme les femmes –, peu ou pas qualifié — sans diplôme — ou issu de quartiers défavorisés. C’est en quelque sorte une école de la deuxième chance.
Une école de la deuxième chance
Les formations labellisées permettent de préparer des étudiants à une trentaine de métiers du numérique comme les classiques intégrateur, designer, administrateur, référent numérique, développeur et technicien, pour n’en citer que quelques-uns, mais on trouve aussi des intitulés plus exotiques, comme « forgeur du numérique », data-artisan ou « concierge du numérique ».
La très grande majorité des formations se trouve sans surprise dans l’Hexagone mais la France d’outre-mer n’est pas oubliée.
L’objectif de la Grande École du Numérique n’est pas seulement de rapprocher du monde du travail des personnes qui s’en seraient éloignées ou de féminiser un secteur encore très masculin. C’est aussi permettre de trouver de la main d’œuvre pour un domaine qui en a de plus en plus besoin.
D’après les données de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques estiment à 190 000 le nombre de postes à prévoir d’ici 2022 et 50 000 à l’heure actuelle. La Grande École du Numérique croit pouvoir répondre d’ores et déjà à un cinquième des besoins, avec l’ambition de former 10 000 personnes d’ici l’année prochaine.
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