Barack Obama n’est pas le seul à s’inquiéter de la désinformation sur Internet. Angela Merkel, officiellement candidate à sa réélection l’an prochain, a partagé ses inquiétudes sur ce sujet lors de son discours devant le parlement allemand. La chancelière a notamment affirmé que de faux article d’actualité et des bots ont pu « manipuler » l’opinion publique : « Nous devons affronter ce phénomène et, si nécessaire, le réglementer. »
Angela Merkel a poursuivi : « Quelque chose a changé – avec l’essor de la globalisation, les débats ont lieu dans un environnement médiatique complètement nouveau. Les opinions ne se forgent plus comme il y a 25 ans. Aujourd’hui, nous devons apprendre à gérer les faux sites, les bots, les trolls, toutes ces choses qui se renouvellent ».
Dans la lignée de Facebook et Google
Depuis la victoire de Donald Trump, le monde s’est confronté au problème de la désinformation et des bulles de filtrage alors que ces phénomènes restaient sous-estimés jusqu’à la victoire du candidat républicain. Facebook et de Google ont notamment été accusés de répandre cette tendance inquiétante avant d’annoncer des mesures de lutte contre la désinformation.
Angela Merkel ne cache pas les risques entraînés par cette propagation : « Le populisme et la politique extrémiste sont en plein essor dans les démocraties occidentales ».
Une tendance visible, notamment, dans le nombre de « j’aime » accordés à la page Facebook officielle du parti populiste « Alternative pour l’Allemagne » (AfD) : on en dénombre plus de 300 000 contre seulement 120 000 pour le CDU (Union-Chrétienne démocrate, le parti de Merkel) et 118 000 pour le SPD (Parti de centre-gauche), les deux partis de coalition au pouvoir.
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