https://youtube.com/watch?v=pl3spwzUZfQ%3Frel%3D0
La bataille que livrent les Anonymous pour protéger les libertés sur Internet a pris une tournure nouvelle aujourd’hui. Des Anonymous ont publié l’enregistrement de l’intégralité d’une conférence téléphonique organisée le 17 janvier dernier entre le FBI et Scotland Yard, alors que les enquêteurs discutaient justement de leur plan d’action contre Anonymous, LulzSec, AntiSec et d’autres groupes de hackers.
L’enregistrement était accompagné de la copie d’un e-mail envoyé par le FBI à plusieurs confrères situés en Grande-Bretagne, Suède, Irlande, Allemagne, et même France. Deux agents d’Europol étaient également mis en copie.
Trois agents français rattachés au ministère de l’intérieur ont reçu le courrier daté du 13 janvier, qui signalait l’organisation de cette conférence téléphonique le 17 janvier. Quelques jours plus tard, le 26 janvier, trois internautes suspectés d’appartenir au mouvement Anonymous étaient arrêtés et placés en garde à vue par la DCRI (Direction Centrale des Renseignements Intérieurs), sans qu’il soit possible de faire de lien entre les deux évènements.
L’e-mail livrait le numéro de téléphone du standard, et le code d’accès à saisir pour participer à la conversation. Au début de l’enregistrement diffusé par Anonymous, on peut d’ailleurs entendre le standard automatique et la confirmation du code d’accès, ce qui laisse supposer que les Anonymous ont eu accès à l’e-mail pour enregistrer eux-mêmes la conversation :
Dans cette conversation de 17 minutes, les agents discutent de la surveillance des Anonymous et d’autres groupes de « hackers », des dates d’arrestation prévues et de certaines preuves détenues par les enquêteurs.
Le FBI a confirmé l’authenticité de l’enregistrement, en précisant bien sûr qu’il allait mener une enquête pour en trouver l’origine. Toute la question est désormais de savoir si les Anonymous détiennent uniquement cet e-mail et cet enregistrement (et alors comment l’ont-ils obtenu sauf à bénéficier de la complicité d’une taupe ?), ou s’ils suivent l’enquête qui les concerne depuis plus longtemps et conservent d’autres éléments qui ne demandent qu’à être publiés.
« Le FBI devrait se demander comment nous arrivons à lire leurs communications internes depuis quelques temps maintenant« , a publié AnonymousIRC sur Twitter. Info, ou intox ?
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