Comme Paris et Londres, Bruxelles se met à l’open data. La capitale belge a commencé depuis le 24 février à ouvrir certaines de ces données, comme les espaces de parking pour personnes handicapées, les installations sportives ou encore les bibliothèques francophones et néerlandophones.

Les collectivités publiques s’ouvrent chaque jour un peu plus au phénomène de l’open data. Les initiatives d’ouverture des données se multiplient, que ce soit au niveau des États ou de ses divisions administratives. De nombreuses villes ont ainsi franchi le pas, à l’image de Paris, Nantes ou encore Londres. Il faudra aussi compter sur Bruxelles, qui a rejoint récemment le mouvement.

La commissaire européenne en charge de la politique numérique au sein de l’Union a en effet signalé que la ville de Bruxelles est passée à l’open data. Depuis le 24 février, des données au format numérique sont téléchargeables gratuitement et sans contrainte depuis le site officiel de la commune. Pour encadrer les conditions de réutilisation, une licence (.pdf) spécifique a été élaborée.

À l’heure actuelle, la ville de Bruxelles propose huit grands types de données : le parcours BD, les bibliothèques francophones et néerlandophones, les toilettes publiques, les urinoirs publics, les espaces de parking, les espaces de parking pour personnes handicapées, les installations sportives et les distributeurs bancaires. D’autres informations seront ajoutées au fur et à mesure.

Le phénomène de l’open data ouvre des perspectives économiques en permettant à des entrepreneurs de lancer des projets en se basant sur des informations publiques. Ces données peuvent, par exemple, être le point de départ d’applications innovantes, de services nouveaux ou d’outils pratiques. Ces projets peuvent donner naissance à des logiciels, des cartes interactives et des infographies éclairantes.

L’open data entraîne aussi une transparence jamais vue au niveau de l’action publique et une meilleure information pour les citoyens. Les données générées par l’État et les collectivités territoriales peuvent ainsi être exploitée, traitée et analysée par une multitude d’individus, comme les universitaires et les journalistes. En d’autres termes, l’open data améliore le processus démocratique.

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