Les abonnés très haut débit passeront-ils le cap du million cette année ? Au rythme où se déploient les réseaux de fibre optique et les accès par câble, on peut légitimement en douter. Sur le dernier trimestre, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) n’a compté que 70 000 nouveaux clients, portant le nombre total d’internautes surfant en très haut débit à 665 000.
Les utilisateurs se répartissent comme suit : un petit tiers (30 %), soit 200 000 personnes, est raccordé en très haut débit grâce à la fibre optique (FTTH ou FTTB). Selon l’Arcep, ce nombre a grimpé de 25 000 sur le trimestre et de 70 % en un an. La grande majorité (70 %), 465 000 abonnés, ont un accès en fibre avec terminaison en câble coaxial. Cela représente une hausse de 40 000 sur le trimestre et 35 % sur l’année.
Pas de quoi inquiéter le haut débit. Selon le dernier observatoire trimestriel de l’Arcep, la France compte un peu moins de 22,8 millions d’abonnements, dont l’essentiel en xDSL (environ 22,1 millions). Grâce à la multiplication des technologies (xDSL, câble, WiFi, boucle locale radio, satellite) disponibles, le haut débit recrute toujours. L’Arcep a recensé 310 000 nouveaux abonnements sur le dernier trimestre.
Sans surprise, l’accès xDSL représente l’essentiel de ces recrutements (290 000). Les autres abonnés (câble, WiFi, boucle locale radio, satellite) ont crû de 20 000 sur les trois derniers mois. Au total, leur nombre s’élève à 1,1 million à la fin 2011.
Le basculement complet du pays vers le très haut débit est prévu, selon les plans du gouvernement, d’ici 2025. Les opérateurs ont donc treize ans de travaux à mener pour raccorder l’ensemble des Français. Loin d’être anodin, le passage au très haut débit est investissement considérable. L’Arcep a ainsi estimé qu’il faudra mobiliser au total 21 milliards d’euros pour assurer la couverture complète du territoire.
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