2011 aura été l'année de la victoire de la musique numérique sur les ventes physiques aux États-Unis. La Recording Industry Association of America (RIAA), célèbre association chargée de défendre les intérêts de l'industrie du disque outre-Atlantique, a en effet confirmé (.pdf) ce que des analyses précédentes avaient perçu : les ventes de musique numérique ont rattrapé celles de musique physique.
Selon les mesures de la RIAA, les titres dématérialisés (albums, singles, clips, sonneries, mobiles…) ont représenté 50 % de l'ensemble des transactions l'an dernier. La musique sur support (CD, DVD, vinyles…) a complété l'autre moitié des transactions. L'année précédente, les ventes sur support représentaient encore 54 % du marché, tandis que les contenus numériques 46 %.
Si la RIAA voit 2011 comme une année d'équilibre, d'autres enquêtes penchent en faveur du numérique. Celle de Billboard et Nielsen, dévoilée en début d'année, a montré que la musique vendue depuis des boutiques en ligne comme iTunes a représenté l'an passé 50,3 % des ventes totales. Mais il faudra de toute façon attendre les mesures de 2012 pour que la victoire des œuvres dématérialisées soit sans appel.
Du côté de la vidéo, le même phénomène a été constaté aux États-Unis. Pour la première fois, la distribution de films dématérialisés a été plus conséquente que la vente de longs-métrages sur support et cela alors même que les DVD et les Blu-Ray rencontrent un succès croissant. La location de films en vidéo à la demande (VOD) a été l'un des moteurs de ce basculement.
Dans l'Hexagone, une telle situation n'est pas près de se produire. Le marché de la musique numérique, s'il a bien progressé ces dernières années, se situe toujours sous la barre des 20 % de l'ensemble du chiffre d'affaires de la musique enregistrée.
Du côté de la vidéo, même chose. Le marché de la vidéo physique a subi un recul de 8,2 % en volume, avec 120 millions de DVD et 13 million de Blu-Ray achetés. En ce qui concerne la vidéo à la demande, la situation est bien meilleure puisqu'une progression de 12 % en volume et de 22 % en valeur sur le premier semestre a été enregistrée.
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