Il y a encore du progrès à faire. Depuis 2010, Facebook propose à ses membres un outil permettant de rapatrier leurs informations personnelles. Si le nombre des données concernées a récemment augmenté, le site Europe versus Facebook déplore que certains éléments sont encore exclus de l’archive globale.

Établi à Dublin pour des raisons fiscales, le siège européen de Facebook est fortement sollicité sur les questions de vie privée. Le réseau social doit en effet répondre aux multiples interrogations de la CNIL irlandaise, qui a été saisie à de nombreuses reprises depuis l’été 2011 par Max Schrems, un étudiant autrichien particulièrement sourcilleux à l’égard de la protection des données personnelles.

À l’origine d’une vingtaine de plaintes, le jeune homme a abattu un travail considérable – et qui paie. La CNIL irlandaise a produit fin 2011 un premier rapport de 150 pages sur Facebook dans lequel elle demande notamment à ce que la fonctionnalité permettant de récupérer ses données (paramètres du compte > Télécharger une copie de vos données sur Facebook) soit plus fournie.

Quatre mois plus tard, le site communautaire a répondu partiellement aux demandes de l’autorité de contrôle. Dans un billet de blog publié jeudi, Facebook annonce que le nombre de catégories concernées par l’outil de rapatriement des informations privées a augmenté. En plus des photos, vidéos, messages et conversations, les utilisateurs peuvent récupérer d’autres éléments.

Cela va des noms précédemment employés aux demandes d’amis effectuées en passant par les adresses IP utilisées pour se connecter au site. L’ensemble des contenus est ensuite regroupé dans une archive globale et disponible au téléchargement. Dans certains cas, le fichier à récupérer peut être particulièrement conséquent si le membre a partagé beaucoup de contenus (photos et vidéos notamment).

Pour Max Schrems, il s’agit-là d’une petite victoire. La mise à jour de service de récupération des données personnelles va permettre à chacun de récupérer ses informations avec plus d’exactitude. Mais pour autant, l’archive est loin d’être exhaustive. Des oublis comme la Timeline ou le journal d’activité ont été remarqués. Or, Facebook dispose d’éléments issus d’au moins 84 catégories différentes (.pdf).

Pour le site Europe versus Facebook, il y a donc encore du progrès à faire dans la mesure où le site communautaire ne délivre finalement qu’une fraction (.pdf) des informations qu’il a en sa possession pour un utilisateur donné. Cependant, le billet de blog de Facebook laisse entendre que de nouvelles catégories seront bientôt concernées par la fonctionnalité de rapatriement.

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