La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) va bientôt avoir un nouveau secrétaire général. Profitant de la présentation de son rapport d’activité 2015 – 2016 ce mardi 10 janvier à la Maison de l’Amérique Latine à Paris, l’institution publique a confirmé, par la voix de son président Christian Phéline, le successeur officiel d’Éric Walter.
Il s’agira de Jean-Michel Linois Linkovskis. Issu de l’administration publique, énarque, son parcours professionnel l’a amené à travailler au sein de plusieurs ministères, comme la santé, l’écologie et le développement durable ainsi que l’économie et les finances. Contrôleur général, il va désormais prendre la suite de Pauline Blassel, qui assurait l’intérim depuis le départ d’Éric Walter.
L’arrivée de Jean-Michel Linois Linkovskis au sein de la Hadopi devrait permettre un retour à la normale au sein de l’institution, qui avait été perturbée par des affaires internes.
Éric Walter a en effet été poussé vers la sortie parce que ses prises de position n’étaient pas toujours très fermes à l’égard des internautes s’adonnant au partage d’œuvres piratées. Les réflexions sur la légalisation des échanges non-marchands n’étaient en effet pas très appréciées par les ayants droit — et c’est un euphémisme –, qui voulaient plutôt que la Hadopi se concentre sur son volet plus répressif.
Pauline Blassel devrait donc retrouver son poste de secrétaire générale adjointe, une fois que Jean-Michel Linois Linkovskis prendra officiellement ses fonctions. Christian Phéline a d’ailleurs pris soin de saluer le travail accompli par Pauline Blassel depuis un an et demi, en soulignant qu’elle ne s’est pas contentée d’expédier les affaires courantes. Pauline Blassel avait déjà remplacé une première fois Éric Walter en 2013.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !
