Depuis 1978, L’Institut national de l’audiovisuel a pour mission d’archiver toutes les productions télévisuelles et radiophoniques diffusées en France. Des dizaines de milliers d’heures de contenus ont d’ores et déjà été collectées par l’INA. Mais la mémoire audiovisuelle n’existe pas qu’à travers les programmes réalisés par les professionnels de la radio et de la télévision.
Elle réside aussi dans les films amateurs de tout un chacun. C’est pourquoi l’INA a lancé le projet « Mémoires partagées« , qui consiste à réceptionner les enregistrements des Français. « À l’heure où chacun peut devenir acteur à part entière de la sphère médiatique, il est apparu nécessaire d’élargir le travail de préservation et de mise en valeur des images aux films dits » amateurs » et de lancer un appel à contribution« , explique l’INA.
L’initiative n’est évidemment pas obligatoire. Mais elle est ouverte à tout le monde, car elle vise à éviter que certaines pépites audiovisuelles ne tombent à jamais dans l’oubli. Les particuliers, les associations et même les entreprises peuvent contribuer à enrichir cette mémoire collective en envoyant leurs archives, quels que soient leur époque ou leur support d’origine (cassette VHS, fichier numérique, Super 8, film…).
Bien entendu, l’INA ne sélectionnera que les vidéos ayant une véritable valeur patrimoniale. Pas question de diffuser n’importe quoi, n’importe comment. Tous les contenus envoyés seront analysés au préalable et seuls ceux répondant aux critères seront diffusés. Et pour démarrer en douceur, l’INA recherche en priorité des documents « illustrant différents aspects de l’histoire et de la culture de la région Aquitaine« .
« Cette démarche collaborative devrait permettre de dénicher les trésors audiovisuels insoupçonnés jusqu’alors enfouis dans les archives personnelles des Français. Les documents audiovisuels feront partie intégrante du patrimoine audiovisuel français et seront consultables par tous sur ina.fr ainsi que sur la chaine Ina Mémoires partagées éditée par l’Ina sur Dailymotion« , est-il précisé.
Ceux qui participeront au projet de doivent s’attendre à aucune récompense particulière, hormis la satisfaction d’avoir participé à un projet collaboratif. À noter que les contenus non numérisés devront l’être, et que le processus est à la charge de leur propriétaire. Les contenus seront « restitués en consultation libre« . Autrement dit, l’INA ne fera pas payer (.pdf) les internautes pour accéder à cette mémoire collective.
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