Lundi : la polémique fait rage au Pays de Galles, où un auteur réclame que l’argent public destiné aux écrivains du pays soit redirigé vers la santé ou l’éducation. Auteurs et éditeurs devraient selon ce révolté vivre de leur plume et non de subventions. Pendant ce temps Vladimir Poutine publie une liste noir des sites Internet pour protéger les mineurs… et surtout les biens-pensants du régime.
Mardi : le président de la fondation Wikimédia en Grande-Bretagne se fait bannir de la communauté pour violation des règles de l’encyclopédie participative. Le cofondateur de Wikipedia, Jimmy Wales, a demandé lui-même à son collaborateur de se tenir « définitivement à l’écart ». Son crime : avoir publié à plusieurs reprises du « matériel explicite » – comprendre des images pornographiques.
Mercredi : riche journée, avec l’enterrement de la TVA à 7 % sur le livre par le Parlement et un retour à 5,5 % dès janvier, soit le retour sur l’une des mesures phares de l’ère Sarkozy. Dans le même temps, les éditions Bragelonne annoncent leur retrait de Google Play pour des raisons « techniques et financières ». Outre-Atlantique, les libraires indépendants et Barnes & Noble protestent le même jour contre le règlement sur l’entente des prix, pesant ainsi pour Apple face au ministère de la Justice.
Jeudi : ralentissement annoncé sur le marché mondial des tablettes au second semestre 2012, crise économique obligeant, sans que cela ne profite aux lecteurs de livres numériques. En France, Aurélie Filippetti annonce vouloir tailler dans les crédits alloués à la Hadopi, relançant une fois de plus le débat sur l’avenir de la Haute-autorité, toujours contestée. L’université d’Oxford annonce quant à elle la numérisation du premier livre relié de Shakespeare.
Vendredi : en réponse aux déclarations de la ministre de la Culture, les membres de la Hadopi prennent la défense de leur institution, soutenus par Jacques Toubon et Franck Riester. Pour finir cependant la semaine sur une bonne nouvelle, alors que les Britanniques assistent lentement mais sûrement à la précarisation du service public des bibliothèques, un impôt spécial se concrétise aux Etats-Unis pour les temples de la lecture.
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