Lundi
C'est la rentrée littéraire, et cette édition 2012 marquerait l'an 0 du livre numérique et de l'offre dans notre beau pays. Les avais sont formels : le livre numérique démarrera cette année en France, avec 80 à 100.000 Français équipés d'un lecteur ebook. Sauf qu'entre les prédictions de GfK et les chiffres avancés par le Syndicat des éditeurs, on s'emmêle un peu : le premier annonce 21 millions $ de CA pour 2013, quand le second assure 58 millions € réalisés en 2011. Ça patauge dans les bits ?
Mardi
Lourd sujet, particulièrement important sur la toile : les vrais-faux avis d'authentiques consommateurs payés pour les poster. Alors que 90 % des Français sollicitent les avis des clients sur le net, un petit malin à monté sa boîte en 2010. Pour 99 $, il fait la critique d'un livre, élogieuse, évidemment. Et son business fonctionne. Plutôt très bien. Certains gagnent jusqu'à 12.500 $ en quelques mois ! (A réécouter, également l'émission sur Europe 1, Des clics et des claques, où ActuaLitté était invité…)
Mercredi
Gloire à Dieu au Plus Haut des Cieux : les libraires indépendants américains étaient tout désœuvrés. Google Books avait cassé leur partenariat, et plus moyen de vendre des livres numériques pour ceux qui profitaient du service californien. Qu'à cela ne tienne, le concurrent Kobo proposera ses services, assurant ainsi aux libraires de pouvoir se faire une place dans l'environnement numérique.
Jeudi
C'est donc la rentrée littéraire. Et sur France Inter, on invitait des plumes critiques de la presse, pour qu'elles racontent, un peu les livres et beaucoup leur travail. Debod n'était pas loin, avec le divertissement qui se regarde lui-même. Des journalistes de la presse papier, dont l'un, travaillant au Figaro, lâche cette perle rare : « On peut ne pas parler de l'auteur le plus reconnu. Mais quand même, on risque de se couper de nos lecteurs, et les lecteurs risquent d'allers vers les blogs, ou les commentaires dans les ventes en ligne et ne pas nous lire ». Ambiance, suite aux propos de Filippetti sur la presse qui n'est pas éditorialisée…
Vendredi
Outre-Atlantique, le chaos laisse place à l‘organisation juridique, entre éditeurs, Apple et ministère de la Justice. Mais en Europe, alors que la Commission a également décidé d'enquêter sur une possible entente, autour du prix de vente des ebooks, les mêmes acteurs qu'aux États-Unis, semblent faire le dos rond, et préfèrent accepter un règlement à l'amiable. Marché moins porteur, pour l'heure, ou peur du gendarme de Bruxelles ?
Et bien entendu, un excellent week-end !
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