Les autorités américaines ont inculpé 4 personnes qu’elles soupçonnent d’être à l’origine du piratage de 500 millions de comptes Yahoo en 2014. Il s’agit de deux espions russes et de deux pirates informatiques recrutés par la Russie.

Nous pouvons enfin mettre des noms et des visages sur le piratage qui a frappé les comptes de 500 millions d’utilisateurs de Yahoo en 2014 : les autorités américaines ont inculpé quatre personnes en lien avec ces attaques : deux espions russes de la branche de cybersécurité du FSB — l’agence de renseignement russe qui a succédé au KGB — et deux hackers recrutés par la Russie.

Les quatre hommes sont accusés de piratage informatique, de fraude électronique, de vol d’informations confidentielles et d’espionnage économique. Ces poursuites sont les premières du genre déclenchées par le gouvernement américain contre des fonctionnaires russes.

Sécurité piratage

CC Dan Tentler

Une attaque qui visait des données confidentielles

Selon le gouvernement américain, les deux officiers du FSB, Dmitri Dokoutchaïev et Igor Chouchkine, étaient à la tête de cette opération visant à obtenir des données confidentielles auprès de journalistes, de dissidents politiques russes et de fonctionnaires du gouvernement américain.

Les deux hackers ont été identifiés : il s’agit d’Alexeïev Belan, très recherché depuis ses attaques informatiques contre trois entreprises américaines en 2012 et 2013, et de Karim Baratov, un Kazakh qui a obtenu la nationalité canadienne et a été arrêté sur ce territoire ce mardi 14 mars alors que son complice se trouve toujours en Russie.

Ces inculpations, permises au terme de deux ans d’enquête, interviennent alors que les conséquences du double piratage subi par Yahoo se fait encore ressentir au sein de l’entreprise, dont la vente à Verizon s’est maintenue au prix d’un rabais important.

Marissa Mayer, la présidente de l’entreprise, a quant à elle renoncé à sa prime annuelle pour la reverser aux salariés, même si son départ lui permettra de remporter 23 millions de dollars. Yahoo continue par ailleurs de collaborer avec les autorités américaines dans son enquête sur le piratage de 2013.

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