Dans deux jours, Microsoft commercialisera son nouveau système d'exploitation. À cette occasion, la Commission européenne s'est rappelée au bon souvenir du géant américain en lui adressant une mise en garde. Si Windows 8 ne permet pas à l'utilisateur de choisir un autre navigateur web qu'Internet Explorer, alors Bruxelles n'hésitera pas une seule seconde à ouvrir une enquête.
"Nous avons été en contact avec Microsoft concernant Windows 8. Je leur ai fait part de mes préoccupations et je leur ai dit ce qu'il faut éviter s'ils ne veulent pas prendre le risque d'une nouvelle enquête", a expliqué le commissaire européen en charge de la Concurrence, Joaquín Almunia. Il faut en particulier que l'OS intègre dès le départ un écran de choix et n'oblige pas l'utilisateur à confirmer son choix de façon "excessive".
Dans le même temps, Bruxelles a sorti un communiqué annonçant que les griefs retenus contre Microsoft concernant le non-respect de ses engagements en matière de choix de navigateur lui ont été transmis. Cet avis préliminaire, qui ne préjuge en rien de l'issue de l'enquête, expose que la firme n'a pas respecté son engagement consistant à permettre aux internautes de sélectionner le navigateur web souhaité.
"Avant que la Commission prenne une décision finale, nous écouterons Microsoft qui a quatre semaines pour répondre. Si nos griefs sont confirmés, nous irons à la phase suivante qui est l'estimation des sanctions en fonction de l'infraction", a poursuivi l'Espagnol. Parmi les peines applicables, Bruxelles peut imposer une amende allant jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires du groupe.
En juillet, Bruxelles a rouvert le dossier du navigateur web dans Windows après avoir constaté que l'écran de choix n'était plus affiché suite à la publication du service pack 1 de Windows 7. Reconnaissant une erreur interne, Microsoft a alors présenté immédiatement ses excuses et déployé dans la foulée un correctif. En outre, le géant américain a proposé de prolonger ses engagements de 15 mois supplémentaires.
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