Mise à jour : le Royaume-Uni a annoncé des mesures similaires à celles prises par les États-Unis quelques heures plus tard. La raison évoquée par la BBC est la possibilité de cacher une bombe dans un ordinateur. Ces précautions font référence à une affaire qui avait eu lieu en Somalie il y a un an et qui avait été déjouée à temps. Les ordinateurs et les tablettes sont toujours acceptés dans les bagages en soute.
Il y a plus d’un mois, la Silicon Valley envisageait d’appeler Trump à renoncer à son décret, connu sous le nom de MuslimBan, interdisant aux ressortissants irakiens, iraniens, libyens, somaliens, syriens et yéménites d’entrer sur le territoire américain pendant une période de 90 jours. Une politique migratoire restrictive, qui avait notamment incité la communauté scientifique à envisager d’organiser ses réunions en dehors du territoire des États-Unis.
Selon les informations communiquées par plusieurs sources anglophones, dont les agences The Associated Press et Reuters, le gouvernement américain a décidé d’interdire temporairement aux passagers de certains vols d’apporter avec eux ordinateurs portables, tablettes et appareils photo en cabine. L’interdiction prend effet à partir d’aujourd’hui, le 21 mars 2017, et semble pour l’instant se passer d’explication claire, comme l’indique Buzzfeed sur son site.
L’information a été révélée ce lundi 20 mars par la Royal Jordanian Airlines, dans un tweet depuis supprimé, mais dont le média anglo-saxon a pu conserver une copie : « En vertu des directives des ministères américains concernés, nous informons nos passagers au départ et à l’arrivée des États-Unis que le transport d’appareils électroniques ou électriques à bord des cabines est strictement interdit. Les téléphones et les appareils médicaux nécessaires pendant le vol ne sont pas concernés par l’interdiction. »
Le transport d’appareils électroniques ou électriques interdit
Un fonctionnaire américain a précisé à The Associated Press que l’interdiction serait effective à bord des vols sans escale à destination des États-Unis, et au départ des dix aéroports internationaux suivants : Le Caire (Égypte), Amman (Jordanie), Koweït (Koweït), Casablanca (Maroc), Doha (Qatar), Riyad et Djeddah (Arabie Saoudite), Istanbul (Turquie), Abu Dhabi et Dubaï (Émirats Arabes Unis). Quant à la durée de l’interdiction, cette même source a indiquée qu’elle n’était pas fixée.
La décision aurait été motivée par une menace potentielle, indique NBC News, sans toutefois avoir pu obtenir plus d’indications sur la nature de celle-ci et les conditions exactes des restrictions mises en application à bord des vols concernés. Un expert de l’aéronautique a rappelé que stocker des appareils avec des batteries en soute n’était pas une bonne idée : difficile de connaître les conséquences que pourrait avoir un feu dans un endroit inaccessible.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !