C'est un acronyme que l'amateur de films ou de séries télévisées connaît bien. Signifiant "version originale sous-titrée", la mention permet d'indiquer que la vidéo dispose de sous-titres en plus de la piste sonore. Elle est notamment utilisée par des internautes organisés en équipe et qui s'efforcent d'adapter les œuvres audiovisuelles dans leur langue maternelle.
Ce travail exigeant pourrait néanmoins s'avérer un jour obsolète. En effet, YouTube propose de sous-titrer automatiquement et en français toutes les vidéos qu'il héberge. Même la toute première publiée sur le site. L'option s'active en cliquant sur l'icône "sous-titres" en bas à droite de la vidéo, et de sélectionner, le cas échéant, "traduire les sous-titres". Il ne restera plus alors qu'à sélectionner la langue d'arrivée.
Après quelques essais, il s'avère néanmoins que la VOSTFR est loin d'être satisfaisante. Si la fonctionnalité offre la possibilité de comprendre dans les grandes lignes le contenu d'une vidéo dans laquelle l'intervenant parle distinctement et lentement, elle est complètement hors course lorsque le débit est trop rapide ou si la diction n'est pas parfaite. Les sous-titres sont alors en complet décalage avec la piste sonore.
Mais même dans le cas où la qualité du son est au rendez-vous et le discours de l'intervenant est intelligible, les sous-titres peuvent faire défaut : si les fautes de conjugaison, d'orthographe ou de grammaire n'empêchent généralement pas l'utilisateur de comprendre le sens des sous-titres, d'autres soucis (contre-sens, homophones…) peuvent néanmoins survenir.
Google sait que son mécanisme est imparfait et que des erreurs peuvent donc se glisser pendant le sous-titrage, qui plus est lorsque l'usager demande en plus la traduction à la volée. Si la simple transcription est mauvaise, alors son passage dans une autre langue donne une bouille incompréhensible. Mais néanmoins, des outils existent pour améliorer la qualité du sous-titrage.
Il est possible de faire appel à la communauté pour produire une traduction collaborative de la piste sonore et ainsi livrer des sous-titres de qualité. Les créateurs des vidéos peuvent en outre éditer eux-mêmes les sous-titres, directement en ligne ou en les téléchargeant sur l'ordinateur pour les modifier plus tard. Ils peuvent aussi envoyer sur YouTube le verbatim de la vidéo afin d'aider le système à corriger le tir.
La fonctionnalité proposée par Google ne couvre pour l'heure que dix langues. Quatre étaient déjà disponibles depuis un temps, à savoir l'anglais, l'espagnol, le japonais et le coréen. Six nouvelles langues sont couvertes depuis mercredi. En plus du français, nous retrouvons l'italien, le portugais, l'allemand, le russe et le néerlandais.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !