Lundi :
À Bucarest, la capitale de la Roumanie, oublier son livre pour cause de retard et sauter dans le métro ne signifie pas pour autant ennui mortel. Du moins tant qu'il était possible de télécharger des livres numériques à partir de la station Square Victoria. 49 titres et 10 ouvrages audios ont été cédés gratuitement aux voyageurs, par les éditions Humanitas et un opérateur téléphonique, Vodafone.
La BnF, BigPilou, CC BY-NC-ND 2.0
Mardi :
La Bibliothèque nationale de France a été chargé de la numérisation de milliers d'œuvres du domaine public, des textes anciens aux premiers enregistrements audio. Tout ces contenus culturels font désormais partie du domaine public, ce qui n'empêchera pas pour autant l'établissement légendaire de les vendre via une filiale commerciale. Et la ministre de la Culture valide ce modèle, qui privatise un bien commun.
Mercredi :
Un développeur israélien dévoilait il y a quelques semaines son application de lecture numérique qui, fait notable, supportait l'EPUB 3, ce format universel permettant d'intégrer des contenus dynamiques dans les textes. Si quelques bugs persistent, le développeur fait désormais la démonstration de l'affichage d'éléments 3D dans son appli Helicon Books. Amusant ou impressionnant, c'est selon.
Jeudi :
Avec la nouvelle concurrence des moteurs de recherche, les catalogues de bibliothèques se doivent d'être plus attractifs que jamais : affichage des informations de base, évidemment, mais également des couvertures et résumé. Cependant, en l'absence de mise à disposition de données publiques et sous le coup de réductions budgétaires, les bibliothèques se retrouvent contraintes de s'alimenter depuis des sites commerciaux, comme… Amazon.
Vendredi :
Aux États-Unis, où la lecture numérique a quelques années d'avance, les prévisions annoncent désormais la moitié des revenus de l'édition générée par l'ebook en 2014. Une révision complète du marché, toutefois abordée avec bienveillance par 90 % des éditeurs. Reste à voir si les autres acteurs du monde du livre en pensent autant…
Rendez-vous la semaine prochaine !
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !