Lundi :
La législation fiscale, scrutée par Bruxelles, influe directement sur le livre, ses ventes, et la bonne santé du circuit commercial qu'il emprunte : et la politique culturelle « d'exception » se heurte au principe de la libre concurrence. La France a finalement choisi de conserver un taux de TVA réduit pour le livre numérique, à 5,5 % le 1er janvier 2013 : la Cour européenne saisira-t-elle la Cour de Justice de l'Union européenne ?
Mardi :
La plateforme de vente de livres numériques MO3T, bâtie comme un modèle ouvert censé fédérer la plupart des acteurs du monde du livre, devrait entrer en phase de production industrielle d'ici quelques mois. Proposée par Orange, la solution devrait permettre aux libraires de s'affranchir des questions techniques pour se concentrer sur l'essentiel : la vente de textes.
gaelx, CC BY-SA 2.0
Mercredi :
Connaissez-vous la Copy Party, cet événement organisé en bibliothèque et rassemblant des dizaines d'usagers désireux de profiter de leur droit à la copie privée ? La Bibliothèque nationale de France, dans un avis envoyé au collège Hadopi pour le chantier sur le droit d'auteur, y oppose son véto et les juge illicites, conformément au fameux mais vieillissant test en 3 étapes…
Jeudi :
Restons à la BnF : l'établissement prévoit de numériser des oeuvres du domaine public, de commercialiser les scans et d'imposer une exclusivité d'accès sur 95 % de ces oeuvres. Et, curieusement, la réponse de la ministre de la Culture au député Marcel Rogemont sonne comme un désaveu de la politique commerciale, quand elle ne passe pas à côté des restrictions drastiques dans l'accès aux oeuvres.
Vendredi :
Quand le plus grand site de e-commerce voit sa page d'accueil indisponible pendant près d'une heure, la facture est salée : Amazon aurait perdu près de 4 millions de dollars suite à une panne de 49 minutes, qui n'a affecté que sa page d'accueil. Les auteurs seraient un groupe de hackers, mais l'information n'a pas été confirmée par la firme…
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