Lundi
Malgré une levée de boucliers de la part de nombreux acteurs du monde du livre, des bibliothécaires aux lecteurs, la numérisation et future commercialisation des oeuvres du domaine public par la BnF poursuit son chemin. Semé d'ornières, et notamment de clauses d'exclusivités et d'exploitation particulièrement restrictives, si bien que la France, par rapport à l'Europe et au monde, se fait littéralement rouler.
Mardi
Voilà qui est fait : Amazon vient de déposer un brevet pour la vente d'ebooks d'occasion, qui lui donne un avantage conséquent face à ses (quelques) concurrents. Si la revente de biens culturels dématérialisés est encore proscrite par de nombreux éditeurs, ces derniers pourraient céder sous peu en étudiant les nouveaux revenus qui pourraient en résulter.
trix0r, CC BY 2.0
Mercredi
L'autoédition a le vent en poupe, et apparaît comme une source de revenus à peu de frais pour les grands opérateurs du Web, tels Amazon ou Apple. Ce dernier tente de rattraper son retard avec Breakout Books, un programme qui met en avant ces oeuvres d'inconnus. L'indépendant Smashwords a décidé d'y commercialiser une partie de sa production, ce qui confirme que la firme de Cupertino a meilleure presse qu'Amazon…
Jeudi
La Twitterature, nouvelle forme d'expression ou feu de paille ? Les initiatives se multiplient autour du globe, et la dernière en date vient du Québec, avec 25 nouvelles d'auteurs, en 140 caractères. Écrites en quelques minutes ou en plusieurs jours, signées Bernard Pivot, Alexandre Jardin ou Tonino Benacquista pour les noms les plus connus, elles sont disponibles gratuitement sur l'iBookstore.
Vendredi
Le manuel scolaire numérique ne décolle pas : le taux d'adoption et d'utilisation des e-manuels par les étudiants n'a pas évolué entre l'automne 2011 et 2012, tandis que l'on observe un désamour pour les versions papier. Malgré cet engouement plus que restreint, une bonne nouvelle vient éclairer l'horizon des éditeurs : la majorité des éditions numériques a été achetée légalement.
À la semaine prochaine !
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