En juillet dernier, le sénateur Jean-Marie Bockel a publié un rapport très remarqué sur la cyberdéfense. Dans celui-ci, le parlementaire n'a pas seulement pointé du doigt les équipements de réseaux chinois. Il a aussi listé dix priorités et cinquante recommandations pour renforcer la protection des systèmes d'information, dans la mesure où ceux-ci sont aujourd'hui indispensables dans une société moderne.
Depuis, les retours de l'exécutif sur les travaux de Jean-Marie Bockel ont manqué. Soucieux de connaître les objectifs du gouvernement en matière de cyberdéfense, le député UMP Patrick Hetzel a posé une question écrite au ministère de l'intérieur. Il souhaite connaître les intentions des autorités, et en particulier si les effectifs en charge de la défense des systèmes d'information vont être renforcés.
Attendue, la réponse du gouvernement ne devrait pas arriver avant la publication du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. En effet, celui-ci doit faire de la cyberdéfense l'une de ses priorités, selon le journaliste Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires. Prévue pour février, la remise du livre blanc aux autorités ne devrait pas survenir avant mars.
En attendant la publication du livre blanc, il faut néanmoins rappeler que quelques initiatives ont d'ores et déjà été prises dans le champ de la cyberdéfense, dont certaines sont bien antérieures au rapport Bockel. Il y a eu la création d'une agence spécialisée, l'ANSSI, qui assiste les industries françaises, tandis que l'armée a fait savoir qu'elle allait créer un corps de réservistes spécialisés dans l'informatique.
Du côté de l'exécutif, le gouvernement a pris un décret en novembre qui oblige les opérateurs de télécommunications à se soumettre à des contrôles de l’État, dans un objectif de sécurité nationale.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !