Microsoft risque de payer très cher ses erreurs en matière de choix du navigateur web. Selon une information rapportée par Reuters, la Commission européenne doit déterminer avant la fin du mois de mars le montant de l'amende à infliger au géant des logiciels, suite à la disparition de l'écran de sélection lors de la publication du service pack 1 de Windows 7 en février 2011.
L'écran de sélection (ou ballot screen en anglais) est une mesure mise en place par Microsoft suite à un procès mené par la Commission européenne pour empêcher la firme de Redmond d'imposer son navigateur web, Internet Explorer, au détriment de la concurrence. Accusé d'abus de position dominante, le groupe propose depuis aux usagers de découvrir d'autres navigateurs web.
Au total, douze logiciels sont présentés. Les principaux programmes (Internet Explorer, Google Chrome, Mozilla Firefox, Opera et Safari) sont systématiquement mis en avant et affichés de façon aléatoire. Les autres alternatives sont également présentés aléatoirement, mais ne sont pas mis en avant du fait de leur faible part de marché. Plusieurs révisions ont néanmoins eu lieu au fil des ans.
La décision de la Commission européenne de rouvrir le dossier de l'écran de choix du navigateur web fait suite à la découverte de sa disparition avec le service pack 1 de Windows 7. Immédiatement après l'annonce de Bruxelles, le géant des logiciels a présenté ses excuses et affirmé que le retrait du dispositif était dû à une erreur technique.
"De février 2011 à aujourd'hui, des millions d'utilisateurs de Windows dans l'Union européenne pourraient ne pas avoir vu l'écran de choix du navigateur web. Microsoft a récemment reconnu que cette fonctionnalité n'a pas été affichée au cours de cette période", écrivait alors la Commission, qui tenait par ce système à contrebalancer la visibilité d'Internet Explorer, livré par défaut avec chaque système d'exploitation Windows.
En septembre dernier, la Commission européenne a confirmé son intention de sanctionner Microsoft pour ne pas avoir tenu ses engagements et avoir laissé la situation telle quelle pendant quatorze mois. L'entreprise risque désormais une amende pouvant atteindre jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires. Celui-ci ayant été de près de 70 milliards de dollars en 2011, la sanction pourrait très très lourde pour Microsoft.
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