En Italie, le gérant d'un site de liens a été condamné à 5 mois de prison et 5000 euros d'amende. Il a également été condamné à dédommager la SACEM italienne à hauteur de 15 000 euros. Le propriétaire du site, ouvert en 2008, proposait des liens menant vers des contenus protégés par le droit d'auteur.

C'est un jugement qui survient pratiquement un mois après la condamnation du responsable d'ItalianShare, un site qui comptait plus de 31 000 liens menant vers des fichiers protégés par le droit d'auteur. Dans son édition du 15 mars, le quotidien italien Les Nouvelles d'Arezzo signale que le propriétaire du site Vedogratis a été condamné à 5 mois de prison par le tribunal de la ville.

Outre la peine de prison, l'accusé – un homme de 43 ans – devra payer une amende de 5000 euros et verser 15 000 euros de dommages et intérêts à la société italienne des auteurs et éditeurs (SIAE), qui s'était constituée partie civile. Selon Torrentfreak, la plateforme née en 2008 se finançait grâce à la publicité et accueillait chaque jour entre 20 000 et 100 000 visiteurs.

Le site n'hébergeait pas directement les fichiers incriminés, mais centralisait des liens permettant d'accéder à des films et des séries TV piratés. Vedogratis s'appuyait en particulier sur MegaVideo, qui était également très populaire en France avant sa fermeture début 2012. Chaque mois, plus de 3 millions d'internautes français s'y connectaient pour voir des vidéos.

En Italie, la lutte contre le téléchargement illicite ne se fait pas au travers d'un mécanisme comme la riposte graduée. En revanche, les ayants droit n'hésitent pas à aller en justice pour réclamer le blocage des principaux sites accusés de favoriser le piratage. Ainsi, les FAI ont dû procéder au blocage de The Pirate Bay et de BTJunkie, poussant les internautes à chercher des alternatives.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.