Enregistrer des noms de domaine dans le seul but de profiter des erreurs de frappe des internautes peut coûter cher. Cnet rapporte qu'un tribunal de Caroline du Nord a condamné mardi un ensemble de 11 typosquatteurs, qui avaient enregistré et exploité des noms de domaine proches de celui de Facebook, dans le but de tirer profit des visites accidentelles générées par les fautes de frappe.
Au total, les typosquatteurs devront payer à Facebook 2,8 millions de dollars, soit un peu plus de 2 millions d'euros, en dommages et intérêts. Un des défendeurs, Newgate, paiera à lui seul 1,34 millions de dollars pour 47 domaines enregistrés. Un autre, Michael Suggs, a été condamné à payer 705 000 dollars pour avoir exploité des domaines comme Faccbook.com, Facceook.com ou Facecbook.com.
Par ailleurs, Facebook va pouvoir récupérer chacun des noms de domaine litigieux, pour qu'ils pointent enfin vers le site officiel Facebook.com.
En toute logique, le tribunal a estimé qu'il s'agissait d'une violation de la marque Facebook, et d'un comportement parasitaire prohibé par la loi. Il est notable que Facebook ait souhaité agir sur le terrain judiciaire, alors que les noms de domaines sont gouvernés par une procédure d'arbitrage privé dite UDRP (Uniform Domain-Name Dispute Resolution Policy), qui est généralement préférée.
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