La semaine dernière, nous rapportions que le gouvernement des Etats-Unis avait durement dénoncé la prétendue inaction de l'Ukraine en matière de lutte contre la contrefaçon, dans un rapport officiel qui distribue chaque année les bons et les mauvais points aux pays du monde entier. Alors qu'aucun pays n'y était entré depuis sept ans, l'Ukraine a été classé cette année dans la catégorie des "Priority Foreign Countries", qui est réservée aux "pays avec les actes les plus graves liés aux droits de propriété intellectuelle".
Il est notamment reproché au pays de ne rien faire contre le tracker BitTorrent ExtraTorrent.com, ou contre le service d'échange anonyme de fichiers EX.UA, qui serait le 12ème site le plus visité en Ukraine.
Concrètement, un tel classement donne aux USA la possibilité de suspendre l'Ukraine de son programme d'aides aux pays en développement, ce qui représente une menace très importante. Il n'est donc pas étonnant de voir que le pays d'Europe de l'Est cherche à temporiser, et à affirmer sa volonté de mettre en oeuvre la politique répressive attendue par les Etats-Unis.
"Nous espérons que le gouvernement des Etats-Unis étudiera minutieusement les mesures concrètes prises par l'Ukraine pour assurer la protection effective des droits de propriété intellectuelle, et prendra alors une décision bien pesée", a indiqué dans un communiqué le service de propriété intellectuelle urkainien (SIPS).
Alors que le rapport américaine reprochait à l'Ukraine de n'avoir "pas eu une seule condamnation liée au piratage sur Internet en Ukraine en 2012", le SIPS indique que des actions pénales ont été entreprises depuis janvier sur 316 affaires de violations de droits de propriété intellectuelle, sans préciser si des sites Internet étaient concernés. Plus de 30 millions de copies de produits audiovisuels ont été saisis. De plus, cinq usines fabriquant des produits contrefaits avec l'utilisation illégale de marques commerciales ont été fermées.
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