Vladimir Poutine l’a clamé haut et fort alors qu’il rencontrait le président Macron, à propos de la cyberguerre russe : « Nous ne sommes pas des enfants, nous sommes des hommes sérieux ». Il n’empêche que, tous « hommes sérieux » soient-ils, les diplomates russes se sont lancés le vendredi 30 mai dans une guéguerre de tweets qui ressemble aux dramas les plus basiques du réseau social en 140 signes. Tout a commencé par un tweet de la diplomatie ukrainienne revenant sur les déclarations de Vladimir Poutine, qui affirmait que la relation entre la Russie et la France remontait à Anne de Kiev.
Vous n’avez pas besoin d’un doctorat en géographie pour savoir que Kiev est l’actuelle capitale non de la Russie mais de l’Ukraine. Ce petit détail n’en est pas un pour les Ukrainiens qui luttent encore aujourd’hui pour l’indépendance de leur territoire, envahi par la Russie et assiégé depuis. Cela a suffi pour lancer un petit troll en direction de la Russie, qui dit peu ou prou en image la chose suivante : « Pendant que Anne de Kiev, Ukrainienne, unissait son territoire à la France, à Moscou, on avait une forêt vierge ».
Un camouflet que la Russie ne pouvait pas laisser passer. Reprenant la blague en deux temps, la diplomatie russe relance d’un « Pendant ce temps là à Veliky Novgorod », montrant la perle russe considérée comme la première ville du pays. Et la Russie de préciser les dates de la construction de la cathédrale Sainte Sophia : bien évidemment, avant 1051 et Anne de Kiev.
Fini ? Pas si vite. Drame en trois acte, la conversation est montée d’un cran avec l’Ukraine lançant un « Vous ne changerez jamais hein ? » avec un gif comparant la Russie à l’URSS et ses volontés expansionnistes.
On retient maintenant notre souffle en attendant la réponse russe.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !