Vous ne savez pas pour qui voter lors des prochaines élections législatives, qui auront lieu les 11 et 18 juin 2017 ? Pour vous aider à choisir, peut-être devriez-vous faire le tri entre les candidats et les candidates qui soutiennent le logiciel libre et les autres. Et pour connaître le positionnement des parlementaires de la prochaine législature, le mieux à faire est de suivre l’opération menée par l’April.
L’association de promotion et de défense du logiciel libre a en effet remis sur les rails son pacte du logiciel libre qui permet de lister les candidats et les candidates qui ont affirmé avoir « perçu les enjeux du logiciel libre » et assuré s’engager « en conscience à promouvoir et défendre les libertés qui y sont associées ». 118 signatures ont été collectées à l’heure où nous écrivons ces lignes.
C’est en 2007 que l’April a mis sur pied le pacte du logiciel libre. Depuis cette date et à chaque rendez-vous électoral — les municipales de 2008 et 2014, les cantonales de 2008 et 2011, les européennes de 2009, les régionales de 2010, les législatives de 2007, 2012 et 2017 –, l’association relance son opération. En 2012, elle s’était même intéressée à la campagne présidentielle.
Le pacte du logiciel libre vise à « identifier au sein de la future assemblée celles et ceux sur qui nous pourrons nous appuyer pour promouvoir, ou défendre quand nécessaire, les libertés informatiques », explique l’association. Il s’agit aussi de créer un contact sur le long terme entre les parlementaires et les volontaires ayant contribué à l’opération, de façon à devenir une sorte de référent local.
« Le pacte du logiciel libre s’inscrit donc dans une double démarche : fournir une base au dialogue entre les citoyens et les candidats avant les élections autour des enjeux du logiciel libre et disposer d’engagements clairs pris en conscience », continue l’April. Si vous voulez aider l’association, sachez qu’une foire aux questions a été mise en place pour vous accompagner dans votre travail de militant.
Lors de la campagne présidentielle, la question du logiciel libre n’a pas figuré parmi les grands enjeux sur lesquels les débats ont porté. En revanche, ce sujet figurait dans les programmes politiques de deux des cinq principaux partis, le Parti socialiste, à travers Benoît Hamon, et la France Insoumise, via Jean-Luc Mélenchon. Ce sujet n’est pas évoqué chez Marine le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron.
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